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Addendum : Ajout d’un texte oublié sur un encart volant (pluriel : addenda). 

Accidenté : Ce dit d’un courrier ou bien d’un colis qui a subi un accident au cours de son acheminement. L’objet est détérioré de manière plus ou moins prononcée. La poste y appose un cachet spécial, ce qui fait que ces documents sont souvent très recherchés par des collectionneurs en ayant fait leur spécialité. 

Accusé de réception : Timbre spécial, oblitération ou carte servant à avertir l’expéditeur que son envoi est bien parvenu au destinataire.

Acheminé : Se dit d’un pli en provenance de l’étranger dont une partie du transport a été assurée par un organisme privé.

Adhésif : Désigne un timbre destiné à être collé sur un produit postal – lettre, carte ou colis – au moyen d’une gomme ou autre substance adhésive et qui diffère d’un procédé d’affranchissement imprimé directement sur une enveloppe ou tout autre type d’entier postal. Par ailleurs, désigne la gomme au moyen de laquelle un timbre est collé sur une lettre.

Aérophilatélie: Collection d’enveloppes, d’entiers postaux, de timbres-poste et de vignettes ayant un rapport avec le transport aérien du courrier. L’aérophilatélie constitue une classe de compétition à part entière.

Aérogramme : Correspondance-avion constituée d’une feuille de papier convenablement pliée et collée, dont les dimensions sous cette forme doivent être celles des cartes postales. Le recto de la feuille est réservé à l’adresse et doit obligatoirement porter la mention «Aérogramme». Il est interdit d’y insérer des feuillets supplémentaires ou un objet quelconque. Créé en l952 par le Congrès de l’UPU de Bruxelles, l’aérogramme bénéficie, en raison de sa légèreté, d’un tarif réduit fixe, quelles que soient les destinations. Des formules avec timbre imprimés sont vendues par la poste.

Affranchissement : Acquittement préalable de la totalité des frais de port, représenté, selon les époques et les cas, par des mentions, des marques spécifiques, des timbres-poste, des empreintes de machines à affranchir ou d’autres valeurs fiduciaires.

Affranchissement composé : Ensemble des timbres de différentes valeurs. Cet affranchissement est dû soit à l’absence d’une valeur unique permettant d’acquitter le port, soit à une volonté délibérée de l’expéditeur. 

Affranchissement en compte : Affranchissement ne donnant pas lieu au paiement de taxes postales au moment du dépôt du courrier car le montant dû est prélevé périodiquement sur un compte ouvert par l’expéditeur. 

Affranchissement philatélique : Réalisé sous l’influence d’un philatéliste, composé généralement des timbres commémoratifs ou des timbres à surtaxe. 

Affranchissement de fortune : Réalisé par des moyens anormaux, préconisé ou toléré par l’administration des postes en raison de circonstances exceptionnelles. En cas de pénurie de timbres-poste, l’administration peut admettre que l’expéditeur ou le bureau de poste affranchisse le courrier par des moyens de substitution. Exemples: P.P. en l’absence de timbre-poste, griffe, timbre-poste coupé pour une valeur au prorata de la surface utilisée, en numéraire, utilisation d’un timbre-poste en remplacement d’un timbre préoblitéré.

Affranchissement en numéraire : Réglé en espèces et représenté par l’apposition d’une marque ou d’une mention indiquant que le port a été payé (P.P.), absence de timbre.

Affranchissement mécanique : Affranchissement réalisé par une machine à affranchir. Les empreintes de machines à affranchir, réalisées directement sur le courrier ou sur des étiquettes collées sur le courrier, sont très variées et font l’objet d’études particulières.

 Affranchissement mixte : Affranchissement obtenu en utilisant des timbres-poste de différents pays.

Agence comptable des timbres coloniaux :

Agence postale rurale :  Bureau de poste installé dans un village. Une agence est rattachée à un Bureau de recette situé sur une autre commune. Autre nom : Recette auxiliaire rurale.

Agent embarqué : Agent des postes affecté à un bureau flottant. 

Airgraph : Procédé britannique d’acheminement de correspondances par voie aérienne pendant la Seconde Guerre Mondiale, mis en service le 13 mai 1941.
Le message original était microphotographié pour être acheminé sous forme de film, afin d’en réduire le poids et le volume. A l’arrivée, il était restitué sur une formule d’environ 10 x 13 cm placée dans une enveloppe à fenêtre pour être distribuée au destinataire.

Album de timbre : Classeur de timbres  contenant des feuilles de papier fort destinées à recevoir des timbres ou des lettres. Il existe des albums à feuilles fixes avec des cases imprimées et des reproductions de quelques timbres types et des albums à feuilles mobiles pour timbres imprimés à l’avance, où à chaque timbre est réservée une case portant une reproduction de celui-ci (couleur ou noir et blanc) ou un numéro qui est attribué au timbre dans le catalogue qui a servi de base pour confectionner l’album.

A la main : Terme désignant les plis déposés en pleine mer sur un navire ne comportant pas de bureau flottant. Le capitaine du bateau remet ce courrier à un bureau de poste, lors d’une escale, en dehors de toute dépêche. Ces plis sont marqués avec un cachet "PAQUEBOT"

 A.I.J.P : Association internationale des journalistes philatéliques.

Amas : Terme utilisé pour décrire un lot qui comprend un ou plusieurs timbres-poste détachés, albums, enveloppes, cartes postales, etc. Le terme "vrac" est aussi employé.

Ambulant :Wagons spéciaux utilisés par la poste ferroviaire, à partir de 1844, sur les grandes lignes de chemin de fer, pour réaliser des opérations de tri pendant le trajet. Les employés de ces bureaux roulants utilisaient des timbres à date spéciaux qui comportaient le nom de la ligne de chemin de fer utilisée (gare de départ à gare d’arrivée) très recherchés aujourd’hui.

 A.M.D.P. :Association mondiale pour le développement de la philatélie.

 A.S.C.A.T. : Association internationale des éditeurs de catalogues de timbres-poste et d’albums et de publications philatéliques.

Aminci : Ou clair. Diminution de l’épaisseur du papier d’un timbre, provenant généralement d’un décollement imprudent du timbre. Diminue la valeur du timbre.

Annulé : Surcharge enlevant la valeur fiduciaire au timbre, utilisé dans le passé pour les cours d’instructions des postiers.

Ancre : Cachet d’annulation en forme de losange de points avec une ancre au milieu utilisé au siècle dernier par les agents postaux à bord des navires (Poste maritime)

Anneau de lune : Petite tache circulaire, blanchâtre ou colorée, plus ou moins auréolée, généralement produite par la présence d’une débouchure de perforation de dentelure sur le cylindre (ou sur la plaque d’impression).

Annulation : Opération visant à marquer un timbre-poste afin qu’il ne puisse plus être réutilisé. En règle générale cette annulation est réalisée en oblitérant le timbre-poste, ce qui signifie alors que l’affranchissement de l’objet postal est validé et qu’il est pris en compte par le service postal pour acheminement. Mais l’annulation peut être réalisée pour d’autres motifs. Dans les premières années les timbres-poste ont été annulés avec des cachets spécifiques ayant pour but de "maculer" le timbre ( grille, etc.). Ils ont ensuite été annulés par des cachets à date. 

Annulé : Surcharge "ANNULÉ" apposée sur des timbres afin de leur ôter tout pouvoir d’affranchissement. Ceci afin de créer des vignettes destinées à être utilisées au sein des centres d’instruction des postiers pour simuler des opérations d’oblitération sur du pseudo-courrier.

Après le départ : La marque postale "après le départ" était apposée sur les lettres déposées dans une boite après la dernière levée. Elle permettait ainsi de justifier le retard dans la distribution de la lettre. Le bureau est indiqué par un chiffre correspondant à la numérotation des bureaux de 1862.

Art postal : L’art postal est un moyen de communication, une correspondance artistique qui utilise les services de la poste : c’est l’art d’envoyer des lettres décorées. La lettre et l’enveloppe deviennent ainsi un support d’expression artistique. Les courriers de mail art adressent donc un message tout autant par le texte que par l’image.

Article D'argent :  Ancien nom donné aux services financiers des P.T.T.

Astrophilatélie : Collection d’enveloppes, de timbres-poste et de vignettes en rapport avec le transport du courrier au-dessus de l’atmosphère ou avec le décollage et l’atterrissage des engins spatiaux.
L’astrophilatélie est une classe de compétition à part entière.

Atelier des timbres poste : Phil@poste - Boulazac 

Automation : Ensemble des opérations d’automatisation du traitement du courrier, depuis sa préparation (séparation des plis non mécanisables, redressage et oblitération, discrimination du courrier urgent et non urgent) jusqu’au tri, en passant par l’indexation, manuelle ou automatique.
Les marques laissées sur les lettres par certaines de ces opérations font l’objet d’études par des collectionneurs en automation.

Avis de réception : Service postal facultatif permettant à l’expéditeur d’un courrier de recevoir la preuve de sa bonne réception, signée par le récipiendaire. Le facteur fait ensuite signer par le destinataire un formulaire spécial qui est ensuite renvoyé à l’expéditeur (d’où le surcoût du service)Le courrier bénéficiant de ce service est marqué d’un "A.R.".

Azurant (voir papier Guimet) : Un agent azurant ou azurant optique est une molécule qui absorbe les rayonnements électromagnétiques ultraviolets entre 300 et 400 nm de longueur d'onde et réémet ensuite cette énergie par fluorescence dans le visible entre 400 et 500 nm, soit les longueurs d'onde entre le bleu-violet et le bleu-vert avec un maximum dans le bleu. Cette particularité a un intérêt lorsque l'agent est combiné à certains matériaux nécessitant ou recherchant une certaine blancheur. En effet, certaines fibres naturelles telles la cellulose ont tendance à absorber dans le bleu et ont par conséquent un aspect jaunâtre. Afin de corriger ce problème, un agent azurant peut être ajouté afin de compléter la gamme de lumière visible et de donner ainsi au matériau un « éclat de blancheur ». En effet, la couleur blanche vue par l'œil humain est une combinaison de toutes les longueurs d'onde du visible.






Ballon monté : Courrier acheminé par ballon monté lors du siège de Paris en 1870. Ces lettres sur papier très fin ou des journaux à format réduit portaient pour la plupart la mention ‘Par ballon monté’.

Bande : Ensemble horizontal ou vertical de plus de deux timbres identiques ou différents. Pour des raisons esthétiques le philatéliste préfère la bande horizontale qui vaut plus que la bande verticale.

Bande en gouttière : Bande de timbres-poste également répartis des deux côtés de la marge. On dit aussi bande inter panneaux.

Bande pour journaux : Bande de papier utilisée pour entourer les journaux avant leur expédition. Désigne souvent un entier postal comportant un timbre imprimé.

Bandelette publicitaire : Publicité imprimée sur la bordure d’un timbre-poste. La publicité peut être imprimée en même temps que le timbre, ou ultérieurement par un utilisateur privé.

Barre noir: Marque marginale imprimée le long des flèches sur certaines feuilles de timbres pour aider au repérage des couleurs.

Barres de couleurs : Barres de couleurs utilisées dans l’impression des timbres et qui se trouvent sur les bords ou sur les gouttières entre les feuilles pour faciliter le contrôle de la couleur ou la lecture par imprimante informatisée.

Bateau-avion : Courrier affranchi sur un paquebot doté d’une agence postale (et donc affranchi avec un cachet octogonal spécifique) et qui, à une escale, a été transbordé pour emprunter une ligne aérienne, pour peu que son affranchissement tenait compte de la surtaxe aérienne qui en découlait. Le fait de pouvoir transférer du courrier d’un paquebot sur un avion pour arriver à destination accélérait grandement les délais d’acheminement.

Bloc : Groupe d’au moins quatre timbres non détachés, identiques ou différents, sur deux rangées.

Bloc dateur : Partie centrale du timbre à date. Il est amovible de manière à ce que le postier puisse modifier les éléments mobiles qui permettent de constituer la date et, à partir de 1868, le numéro de levée.

 Bloc en gouttière : Bloc de quatre timbres-poste ou plus, situés de chaque côté de la marge centrale d’une feuille (gouttière).

Bloc-Feuillet : Petit feuillet comportant en général plusieurs timbres-poste identiques ou différents, émis pour une occasion particulière. Les timbres issus des blocs-feuillets ont pouvoir d’affranchissement.

Bois : Timbre Imprimés sur bois.


Boîte postale :  Boite aux lettres située dans l’enceinte d’un bureau de poste et concédée à un usager qui y reçoit son courrier.
Abréviation : BP 

Boîte mobile : Boîte aux lettres accrochée à une voiture publique (diligence ou wagon de chemin de fer des lignes secondaires). A chaque arrêt, on peut y déposer du courrier. C’est un préposé assermenté qui était autorisé à détacher la boite mobile pour la présenter à un agent des postes, seul autorisé à l’ouvrir et à en retirer le courrier déposé.
Ce service a été mis en place par l’administration postale pour des localités mal desservies.
Le courrier recueilli dans ces boites était marqué avec un cachet ovale comportant les lettres BM.

Bon à tirer : Mots manuscrits inscrits sur une épreuve imprimée avec ses couleurs finales qui indique l’accord de l’autorité postale pour imprimer un nouveau timbre selon le modèle et les couleurs validées par ce document. Les références des encriers, couleurs et numéros du nuancier sont parfois notées dans les marges.

Bon à tremper : C'est l'épreuve de mise à disposition du poinçon.

Bord de feuille : Timbre auquel la large marge de la feuille est restée attachée. Plus-value pour les timbres anciens.

Boucheur de cases : Terme méprisant utilisé par certains philatélistes traditionalistes ou intolérants pour désigner les collectionneurs qui prennent plaisir à compléter les cases vides de leur album de timbres.

Boule de moulins : Transport postal inventé pendant le siège de Paris 1870 pour faire parvenir du courrier dans la capitale, avec pourtant peu de succès. Les ‘boules de moulins’, des cylindres en métal d’environ vingt centimètres de diamètre étaient munis de centaines de lettres de quatre gramme pour être soudé et ensuite jeté dans la Seine. Malheureusement la repêche des ‘boules de moulins’ ne réussissait pas comme l’inventeur se l’était imaginée.

Bourse : Réunion de philatélistes et de marchands de timbres ou l’on achète, vend et échange des timbres.

 BPM : Bureau postal militaire. 

Brucelle : Outil en métal en forme de pince (leur nom courant) utilisé par les collectionneurs pour tenir les timbres-poste sans les endommager, les salir ou les tacher de graisse. Elles sont habituellement en acier inoxydable, nickelé ou chromé. Autre nom : Pince à timbres.

Bureau à l'étrangers. Bureau de poste, dépendant de l’administration métropolitaine, installé en territoire étranger.
Ces bureaux ont été nombreux lorsque les pays hôtes étaient dans l’incapacité d’assurer  les services postaux. Ils disparurent peu à peu dans les années qui suivirent la Première Guerre Mondiale.

Bureau annexe : Bureau annexé à un autre bureau. 

Bureau auxiliaire : Catégorie de bureau de poste créée en 1887. Un bureau auxiliaire est mis en place dans les communes, souvent rurales, qui en font la demande et qui en supportent les charges. Ils ont été créés à partir de 1887 pour les communes qui n’avaient pas un trafic postal suffisant pour justifier un bureau de poste à part entière. Les gérants de ces bureaux n’étaient pas des postiers mais étaient recrutés sur place (de préférence parmi les fonctionnaires ou militaires retraités).
Ces bureaux ont été remplacés par les Recettes Auxiliaires en 1895 devenues Distribution Auxiliaire en 1902 puis Agences Postales en 1918.

Bureau de distribution :  Catégorie de bureau de poste créée dès 1819. Un bureau de distribution est un bureau secondaire qui ne réalise que certaines opérations (essentiellement la réception et la distribution du courrier). Il dépend d’un bureau de recette.

Bureau de gare : Bureau de poste installé dans une gare et réalisant les opération de tri et de réexpédition des correspondances similaires au service des ambulants. 

Bureau de passe :  Etablissement fixe dépendant de la poste ferroviaire et situé près d’un nœud ferroviaire. Il est plus spécialement chargé du tri et de la répartition des dépêches.

Bureau de quartier : Bureau annexe situé dans une grande ville.

Bureau de recette :  Catégorie de bureau de poste créée en 1864. Un bureau de recette propose au public l’ensemble des services postaux.

Bureau flottant : Bureau de poste installé à bord d’un paquebot des lignes régulières et géré par un agent embarqué. 

 Bureau postal militaire (BPM) : Ils permettaient l’envoi et la distribution de courriers aux militaires à l’étranger. Dans un souci de confidentialité, l’adresse postale d’un militaire en mission ne doit pas intégrer le nom du pays où il est en poste1 mais à quel secteur postal (SP) il est rattaché. Par exemple : Caporal-chef X SP 69411, l’ensemble des secteurs postaux des militaires en poste en Allemagne commençant par SP 69….

Bureau temporaire : Bureau de poste ouvert pour une durée limitée, destiné à faire face à un trafic momentané résultant de circonstances particulières ou exceptionnelles.

Burelage : Fond de sûreté imprimé constitué d’un réseau de lignes sur lequel on imprime un timbre.

Burelé : Ayant un burelage incorporé dans le dessin, sous la forme d’une couleur imprimée au verso de chaque timbre. Le procédé est conçu pour rendre la contrefaçon plus difficile .





Cachet : Ou oblitération. Empreinte apposée sur un pli ou un timbre à l’aide d’un tampon à main ou d’une machine. Le cachet précise souvent l’origine du bureau de départ (ou certifie l’arrivée) et annule le timbre. Le philatéliste distingue ainsi : – oblitération authentique – empreinte apposée sur un timbre ayant servi pour affranchir un envoi acheminé. L’oblitération peut être manuelle ou mécanique. – oblitération de complaisance – empreinte apposée sur un timbre (ou document) dans un but philatélique ou commercial.

Cachet premier jour : Expression employée pour désigner un cachet utilisé par la poste pour oblitérer un timbre-poste le premier jour de son émission.
Il serait plus correct de dire "Timbre à date" premier jour.

Cachet commémoratif :  Utilisé aux mêmes fins que les timbres-poste commémoratifs, mais ne nécessite pas pour autant l’émission d’un timbre-poste commémoratif.

Cachet de  facteur : Petit cachet détenu en général par un facteur ou le préposé au tri pour annuler les timbres-poste ayant échappé à l’oblitération.

Cachet de fermeture :  Résultat de l’apposition d’un cachet sur la fermeture d’un pli, d’une lettre ou d’un paquet faite à la cire.
Par analogie : vignette adhésive utilisée pour la fermeture de certains envois.

Caméléon : Timbre-poste dont la couleur a été altérée par les rayons du soleil, par l’eau ou par une réaction chimique.

Carnet de prestige :  Produit philatélique qui comprend un carnet de timbres-poste, des informations philatéliques et des illustrations. Il s’agit d’une version haut de gamme du carnet-souvenir qui peut servir à la promotion et à la publicité d’une entreprise commerciale.

Carnet de timbres :  Petit livret de feuillets de Timbres-poste vendus ensemble et conservant un format réduit pour être porté sur soi.

Carnet souvenir :  Carnet de timbres-poste produit spécialement comme souvenir d’un événement, contenant par ailleurs souvent des informations philatéliques. Voir Carnet de prestige. Le carnet peut être d’origine privée.

Carré Marigny :  Dès la naissance du timbre-poste français, en 1849, la philatélie se développe rapidement et les philatélistes prennent l’habitude de se retrouver pour échanger les timbres : la bourse aux timbres est née. En 1887, un riche collectionneur de timbres lègue le terrain du Carré Marigny à la ville de Paris à condition qu’elle y autorise l’implantation d’une bourse de timbres de plein air. C’est rapidement une véritable caverne d’Ali Baba pour tous les passionnés du timbre, quel que soit leur budget. Il est situé à l’angle des avenues Marigny Gabriel près de la station de métro Champs Elysées. Il est ouvert les jeudi, samedi, dimanche et jours fériés toute la journée de 9h à 19h. On y trouver les stands de négociants professionnels mais aussi des particuliers qui vendent ou échangent des timbres-poste.

Carte de teintes : Nuancier et terme concernant les couleurs généralement utilisées dans les timbres-poste. Souvent édités par les imprimeurs et les négociants en timbres-poste.

Carte de visite : Carte en papier épais de petite dimension qui, sous enveloppe non close, devait, pour bénéficier d’un tarif postal réduit particulier, ne porter que le nom et l’adresse de l’expéditeur ainsi qu’un maximum de cinq mots (ou abréviations agrées) de correspondance (formule de politesse). A une certaine époque les enveloppes de petites dimensions destinées à contenir des cartes de visite ont été appelées mignonnettes.

Carte maximum : Produit philatélique qui consiste en une carte illustrée, un timbre et une oblitération, comportant chacun un dessin semblable mais différent; il doit y avoir la plus grande concordance possible entre ces trois éléments.

Carte postale illustrée : Carte illustrée, voyageant sans être insérée dans une enveloppe et profitant ainsi d’un tarif réduit.

Carte postale 5 mots :  Carte postale sur laquelle la correspondance est réduite à un message ne dépassant pas 5 mots (non compris la date et la signature) et qui doivent constituer une formule de politesse. Ces courriers bénéficiaient de tarifs très réduits d’où leur succès. Attention chaque mot comptait et les postiers de l’époque étaient très tatillons sur le sujet : de nombreuses cartes postales "5 mots" ont été taxées parce qu’il y avait un mot de trop.

Carte postale avec réponse payée :  Une carte postale avec réponse payée est un entier-carte postale double. Elle se compose de deux parties présentant chacune la dimension et la forme d’une carte ordinaire et repliée l’une sur l’autre. Chaque partie comporte la figurine d’un timbre-poste de même valeur. Le destinataire d’une telle carte détache et conserve la première partie à son adresse. Il peut se servir de la seconde partie qui présente, dès lors, le caractère d’une carte postale ordinaire, pour correspondre, sans payer d’affranchissement, avec le premier expéditeur ou avec toute autre personne. Une carte postale avec réponse ne peut être ni fermée, ni recouverte, ni présenter d’autre pli que celui qui sépare les deux parties qui la composent. Le timbre-poste qui figure sur la partie réponse ne doit pas être oblitéré au moment de la première expédition. C’est le bureau ré expéditeur qui opère cette oblitération lorsque la carte-réponse entre dans le service comme carte postale simple. De même, on doit éviter avec soin, dans le premier parcours, de timbrer au recto et au verso la partie réponse de la carte postale double. Naturellement les tarifs postaux relatifs à ce type de carte était le double de ceux appliquées aux autres cartes postales.

Carte-lettre : Carte pliée comportant un volet destiné à la rédaction d’un message et qui, une fois pliée, est cachetée par un adhésif situé autour des bords. Le bord est généralement perforé en vue de faciliter l’ouverture. 

Carte-poste : Entier postal se présentant sous la forme d’une carte postale sur laquelle un timbre-poste a été imprimé avant la mise en vente au public pour payer les droits de port à l’avance.

Carte-réponse : Entier postal se présentant sous la forme d’une carte double; un timbre a été imprimé sur chaque volet avant la mise en vente au public, l’un des deux étant destiné à la réponse.

Carton : Papier épais, ordinairement de plus de 120 grammes par m2, utilisé pour les cartes postales, les couvertures des carnets et les cartes lettres. Egalement employé pour la production des épreuves afin de les distinguer des timbres-poste émis.

Cartophilie :  Etude et collection des cartes postales.
La cartophilie constitue aujourd’hui une classe de compétition philatélique à part entière.

Catalogue :  Nomenclature des timbres émis par un ou plusieurs pays. Le catalogue donne au philatéliste de nombreux renseignements dont la cote des timbres . Les catalogues les plus courants dans le monde sont Michel (Catalogue allemand), Stanley Gibbons (Catalogue anglais), Scott (Catalogue américain), Yvert et Tellier pour la France.

Cécogramme :  Un cécogramme (du latin "caecus", aveugle ) est un courrier ou un colis contenant des documents envoyés ou reçus par des déficients visuels (aveugles ou malvoyants) ou par les organisations qui les assistent (associations, établissements d’éducation spécialisée, etc.). Il bénéficie de ce fait d’une franchise postale totale ou partielle (se traduisant par des tarifs spécifiques réduits) dans les systèmes postaux de nombreux pays.
Les cécogrammes doivent être identifiés par une mention textuelle portée sur l’enveloppe et/ou par une vignette distinctif. Aujourd’hui on utilise souvent un pictogramme blanc sur fond noir, représentant de manière stylisée la silhouette d’un homme vu de profil et marchant avec une canne blanche.
Le cécogramme doit souvent rester ouvert, ou du moins doit pouvoir être ouvert rapidement et facilement, pour que l’organisme délivrant le courrier puisse en vérifier le contenu, et ainsi éviter les fraudes.

CEDEX : Courrier d’Entreprise à Distribution EXceptionnelle.
Courrier d’affaire adressé à un client particulièrement important auquel est attribué un numéro de code postal spécifique.

Censure postale : Inspection ou examen du courrier réalisé le plus souvent sur ordre gouvernemental. Il peut s’agir d’ouverture du courrier, de sa lecture ou de l’effacement total ou sélectif de lettres et de leur contenu.
La censure postale a lieu principalement mais pas exclusivement en temps de guerre, même si la nation concernée peut ne pas être directement en guerre, et en périodes de troubles, voire d’état d’urgence.
La mise en place d’un système de censure passait par le détachement de personnels habilités regroupés au sein de "commission de censure".
Du point de vue des marques postales, chaque commission disposait de cachets particuliers et chaque censeur d’un cachet permettant de le distinguer des autres.

Centrage : Emplacement de l’image du timbre par rapport aux bords. Un timbre bien centré à des marges égales. Un timbre mal centré subira une moins-value.

Centre inversé :  Dans le cas où l’impression du cadre du timbre et de ses légendes associées et celle du motif central sont réalisées lors de deux opérations de pressage successives, il se peut que le centre soit imprimé à l’envers par rapport au cadre. On parle alors de centre inversé, ce qui constitue une variété toujours spectaculaire et très recherchée.

Centré : On dit d’un timbre-poste perforé qu’il est bien centré lorsque le dessin est placé soigneusement au centre des quatre bords perforés, donnant ainsi quatre marges blanches égales autour du dessin du timbre.

Chargement : Un des plus anciens services fournis par la poste puisqu’il est évoqué dans un règlement du 16 octobre 1627 : Les bureaux de poste sont autorisés à recevoir, à fin d’expédition, des sommes d’argent ... en fixant eux même le prix du port. La prise en charge de ces sommes devait être consignée sur un registre spécial. Dans le langage de l’époque, cette opération s’appelait "charger le registre", d’où le terme de "chargement" qui signifie à la fois "prise en charge" et inscription sur un registre.
Rapidement le service est élargi au transport des objets précieux de toutes natures.
Le port dû pour bénéficier de ce service est complexe à calculer car les règles de calcul ont évolué avec le temps. Généralement il correspond à un port double (puis le port d’un objet recommandé) auquel il faut rajouter une assurance dont le prix dépend de la somme d’argent transportée.
Les plis chargés doivent être déposés au guichet. Ils sont pesés avec précision et leur poids et indiqué sur l’enveloppe. La valeur déclarée est aussi indiquée en chiffres et en toutes lettres.
Les timbres matérialisant le port dû sont collés un à un et espacés les uns des autres (pour éviter qu’une personne mal intentionnée ne décolle les timbres, n’entaille l’enveloppe afin de subtiliser son contenu avant de recoller les timbres).
A la fin du XIXème siècle, les employés des postes utilisaient un cachet grille spécial qui permettait d’y inscrire précisément les différentes indications réglementaires (poids, nombres de cachets utilisés, etc...).

Charnière :  Petite bande de papier cristal légèrement adhésive pliée en deux. Accessoire utile pour les timbres oblitérés : ne pas fixer sur les timbres neufs car la trace de la charnière endommage la gomme et diminue ainsi considérablement la valeur du timbre.

Charte de la philatélie : Cette charte, qui a été signée le 24 juin 2009 par La Poste, la FFAP et la CNEP, a défini 4 catégories de timbres :Le timbre d’usage courant : c’est le timbre français, symbolisé par la Marianne, le préféré des collectionneurs. Son visuel est choisi par le Président de la République à chaque nouveau mandat

  • Le timbre commémoratif: inscrit au programme philatélique officiel, il rend hommage aux personnalités françaises ou étrangères, commémore les grands évènements et célèbre le patrimoine national et mondial. La Poste annonce et garantit le tirage, les dates de mise en vente et de retrait de ces timbres gommés, dentelés, avec une valeur faciale.

  • Le timbre d’écriture : c’est le beau timbre, non inscrit au programme philatélique officiel, destiné à l’affranchissement des courriers. Les carnets de timbres autocollants ou timbres gommés avec indication d’usage en lieu et place de la valeur faciale sont souvent des créations originales en terme de technique d’impression, de formats, de lignes créatives.

  • MonTimbrAMoi et ID Timbres : ce sont les timbres personnalisés, non inscrits au programme philatélique officiel, qui permettent à chacun de créer son propre timbre à valeur d’affranchissement. Le timbre "personnalisé" n’appartient qu’à l’entreprise ou au particulier qui le commande, c’est le créateur qui décide du visuel, du tirage et de la diffusion, en respectant les règles édictées par La Poste. Dans ce cadre, La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés.

Le timbre d’usage courant : c’est le timbre français, symbolisé par la Marianne, le préféré des collectionneurs. Son visuel est choisi par le Président de la République à chaque nouveau mandat.

  • Le timbre commémoratif: inscrit au programme philatélique officiel, il rend hommage aux personnalités françaises ou étrangères, commémore les grands évènements et célèbre le patrimoine national et mondial. La Poste annonce et garantit le tirage, les dates de mise en vente et de retrait de ces timbres gommés, dentelés, avec une valeur faciale.

  • Le timbre d’écriture : c’est le beau timbre, non inscrit au programme philatélique officiel, destiné à l’affranchissement des courriers. Les carnets de timbres autocollants ou timbres gommés avec indication d’usage en lieu et place de la valeur faciale sont souvent des créations originales en terme de technique d’impression, de formats, de lignes créatives.

  • MonTimbrAMoi et ID Timbres : ce sont les timbres personnalisés, non inscrits au programme philatélique officiel, qui permettent à chacun de créer son propre timbre à valeur d’affranchissement. Le timbre "personnalisé" n’appartient qu’à l’entreprise ou au particulier qui le commande, c’est le créateur qui décide du visuel, du tirage et de la diffusion, en respectant les règles édictées par La Poste. Dans ce cadre, La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés.

Chiffre taxe : De 1676 à la fin du XIXème siècle, dans le cas où le service postal devait récupérer une taxe auprès d’un utilisateur de son service (pour une raison ou une autre), la valeur de la taxe due était inscrite sur le courrier. On parle alors de "chiffre taxe".
La règle est la suivante :
Si le port est à payer par le destinataire, la taxe est inscrite ou frappée du coté de son adresse. On parle de "Port dû".
Si la taxe est inscrite ou frappée au dos de la lettre c’est que la taxe a été payée par l’expéditeur. On parle alors de "Port payé".
Ces marques furent d’abord manuscrites. A partir de 1831 on emploie des cachets taxes dont l’empreinte garde la forme manuscrite. A partir du 1er juillet 1850, l’administration postale dota tous les bureaux de cachets taxes en centimes dits "cachets double traits".
A partir de 1859, les premiers timbres taxe "mobile", similaires dans leur forme aux timbres-poste, apparurent. Les premiers étaient encore appelés "Chiffre taxe".

Choix : Premier choix, second choix,... Ces expressions indiquent respectivement qu’un timbre est parfait ou imparfait. Les cotes s’appliquent à des timbres de premier choix : un amincissement, une petite fente, une dentelure incomplète, une oblitération trop forte, ou un défaut de fraîcheur sont autant de tares qui en diminuent plus ou moins la valeur.

Classe libre : Classe expérimentale de compétition philatélique ne comportant que peu de restrictions quant au matériel utilisé, voire aucune. 

Classe ouverte : Classe de compétition philatélique - encore expérimentale dans plusieurs pays - qui autorise la présentation d’un thème, un peu comme le fait une collection thématique, mais où il est possible d’utiliser des documents qui ne sont pas philatéliques.

Classe philatélique :  Catégorie de participation aux expositions philatéliques à caractère compétitif organisées en France sous le patronage de la Fédération des Associations Philatéliques Françaises et, au plan international, sous le patronage de la Fédération Internationale de Philatélie.

Actuellement, il existe onze classes spécialisées:

  • Aérophilatélie.

  • Astrophilatélie.

  • Cartes postale.

  • Entiers postaux.

  • Histoire postale.

  • Littérature philatélique.

  • Maximaphilie.

  • Philatélie fiscale.

  • Philatélie jeunesse.

  • Philatélie thématique.

  • philatélie traditionnelle, est une classe (qui elle-même comporte une subdivision, la philatélie traditionnelle moderne, pour les timbres émis après 1960), pour toutes les collections qui n’entrent pas dans l’une des classes spécialisées.

Il existe par ailleurs des classes expérimentales, non encore valides dans tous les pays : Classe ouverte, erinnophilie, timbres à date événementiels, ...

Des règlements spéciaux définissent le contenu et les principes des collections présentées dans les différentes classes philatéliques des compétitions.

Classeur de timbres : Album, qui comporte des cases, le classeur possède des bandes horizontales vierges d’inscriptions dans lesquelles on glisse les timbres dans l’ordre que l’on veut.

Classique : Terme qui caractérise les timbres poste et les lettres du XIXe siècle.

Cliché : Empreinte ou reproduction faite à partir d’un poinçon ou d’un coin aux fins de multiplication.
Les clichés, suivant les techniques et les périodes, donnent d’autres poinçons ou des unités d’impression.

Code postal : Code particulier pour permettre le classement du courrier par villes et par régions. Chaque pays a son propre code, les premiers datant de la fin des années 1930.
Aujourd’hui, La Poste utilise des lecteurs optiques devant lesquels défilent les lettres préalablement codées. Pour accélérer l’acheminement, il est recommandé de faire figurer la localité du destinataire précédée de son code postal composé de chiffres et de lettres que le postier transformera en code à barres.

Code roc : Depuis le 19 septembre 2007 de nouvelles normes d’oblitération sont mises en place par La Poste. Elles officialisent la disparition des lieux géographiques sur les cachets à date : les noms de villes et de départements sont ainsi remplacés par un code "ROC" (Référentiel des Organisations du Courrier). Ce code comporte 5 chiffres suivis de la lettre A. Chaque bureau de poste aura ainsi son propre code. Outre le code ROC, les nouvelles oblitérations comprennent les mentions "LA POSTE", une date sous la forme "JJ MM AA", "FRANCE" et le logo de La Poste à la place de l’heure de dépôt.
La disparition de l’oblitération avec une étoile, qui indiquait le traitement le jour même du dépôt du courrier, ne garantit plus aujourd’hui que la date de l’oblitération soit celle du dépôt effectif du pli.
Les flammes postales disparaissent aussi.

C.N.E.P. : Chambre Syndicale française des Négociants et experts en Philatélie. Depuis 1980, la C.N.E.P. émet chaque année des blocs-feuillets privés qui ont pouvoir d’affranchissement depuis 2012.

Coin daté : Collectionné généralement en bloc de quatre timbres avec la marge de feuille portant la date d’impression. Ce système de datation remplaça celui des millésimes en 1922.

Collector : Objet recherché par les collectionneurs pour son originalité ou sa rareté

Colis postaux : Timbres spéciaux émis pour l’affranchissement des colis encombrants en timbres.

Colis postaux d'Alsace-Loraine :  
Lorsque l’exploitation postale est étendue, en novembre 1880, aux objets de faible poids, l’Allemagne fit le choix de faire réaliser ce service par sa poste impériale. A cette époque l’Alsace et une partie de la Lorraine font partie de l’Empire Allemand. Lorsque ces provinces furent de nouveau françaises il fut décidé de ne pas changer ce système et les colis postaux intérieurs de cette région furent donc gérés directement par les P.T.T.
Contrairement au "système français", les bulletins d’expédition ne présentaient aucune taxe d’acheminement, ce n’étaient que des imprimés postaux. Toutes les taxes de transport et les taxes additionnelles étaient acquittées par des timbres-poste assortis d’un timbre fiscal dont la valeur était incluse dans le total de l’affranchissement. L’oblitération des timbres-poste et fiscaux était toujours effectuée par les cachets à date postaux.
Les tarifs et taxes additionnelles étaient par contre les mêmes que dans le reste de la France.
Les timbres-poste utilisés pour matérialiser ces taxes étaient des timbres français ordinaires. Ceux dont la valeur faciale était supérieure à 3 F étaient parfois "pré-perforés" par un gros trou en leur centre.

Collier à sac :  Les correspondances ont longtemps été acheminées dans des sacs postaux. Ces sacs étaient fermés par une ficelle à laquelle était attachée une étiquette dénommée "collier de sac". Ces colliers étaient autrefois scellés à la ficelle par des cachets de cire sur lesquels figuraient le nom de la ville de départ ou de transit. Un timbre à date était aussi apposé.

Collotype : La collotypie (ou phototypie) est un procédé d’impression photo qui a été inventé par le photographe français Alphonse Louis Poitevin aux alentours de 1856. La particularité de la technique réside dans sa capacité à préserver une grande finesse dans les détails de la gravure, gravure qui sert ensuite à l’impression. C’est également l’ancêtre de l’héliogravure. Le processus de collotypie a longtemps été utilisé pour imprimer des estampes d’art (comme la célèbre Grande Vague de Kanagawa) ainsi des photographies, avant l’arrivée d’autres

Commémoratif : Timbre, souvent illustré, émis pour célébrer ou propager un évènement, ou une personnalité. La série ‘400 ans découverte de l’Amérique’, émis en 1893 aux Etats Unies est considérée comme la première émission commémorative.

Commission de censure : Censure postale.

Composition :  Terme utilisé pour désigner la disposition et la mise en place de la plaque d’impression.

Concorde : Le Concorde est un avion de ligne supersonique conçu conjointement par Sud-Aviation et British Aircraft Corporation, en service de 1976 à 2003 chez British Airways et Air France. Sa vitesse de croisière est de Mach 2,02 à une altitude variant de 16 000 à 18 000 mètres, soit environ 2 145 km/h. Wikipédia.

Contre remboursement : Service inauguré le 1er octobre 1892 : L’administration postale s’engage à livrer lettres ou colis - remis à ses guichets – contre encaissement auprès du destinataire d’une somme, prédéfinie par l’expéditeur, réexpédiée ensuite à ce dernier.

Contrefaçon :  Contrefaçon d’un timbre-poste produite dans le but d’escroquer l’autorité postale, par opposition au faux, destiné à "abuser le collectionneur".

Contrefaçon postale :  De tels timbres-poste sont habituellement qualifiés de "faux pour tromper la poste".

Contreseing :  Marque privée apposée par l’expéditeur qui constitue une signature justificative (en général d’une franchise postale). Elle peut être manuscrite ou réalisée à l’aide d’un cachet, officiel ou non.

Convoyeur :  Les convoyeurs sont des employés de la poste embarqués dans des compartiments voyageurs des trains et assurant le tri, le relevage et la distribution du courrier station par station tout au long des lignes ferroviaires.
Les convoyeurs apparaissent en 1852. A cette époque, ils ne sont chargés que de convoyer les dépêches (collecte et distribution de sacs postaux aux différents arrêts). A partir de 1866, ils sont aussi chargés du tri du courrier. Ils disposent alors d’un jeu de timbres à date (autant qu’il y a de stations sur la ligne desservie). Ils sont alors appelés "convoyeur station. Ces jeux de cachets sont remplacés, à partir de 1876, par des timbres à date comportant le nom de la ligne (similaires à ceux des ambulants mais avec un filet extérieur ondulé). C’est à partir de cette époque qu’on les appelle "convoyeur ligne"

Coquille :  Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres par rotative.
En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce.

Correspondant local :  Particulier, présenté par le maire d’un village et agréé par l’administration postale, qui est autorisé à réaliser quelques opérations postales dans les communes qui ne disposaient pas de bureau de poste ou d’agence postale.
Le courrier lui était distribué par la Poste Automobile Rurale. Il pouvait disposé d’un local pour y réaliser les opérations pour lesquelles il était agréé : vente de timbres-poste, réception de courrier, mandats de valeurs réduite. Il disposait de cachet à date (hexagonal puis circulaire). Une heure avant l’arrivée de l’autocar de la poste automobile rurale, il devait être présent à son local pour récupérer les courriers et les regrouper afin de les remettre au préposé du bus.
Les correspondants locaux ont été supprimés en 1968. Certains ont été transformés en agence postale.


Cote : Valeur supposée par les catalogues, qui permet au philatéliste d’évaluer sa collection et de pratiquer l’échange. Cette valeur est souvent fictive, car le prix du timbre est fixé par la vente et l’achat au cours du marché.

Couché :  Se dit d’un papier dont la surface est très glacée et brillante ( en anglais : chalky paper ), ce qui constitue un trés mauvais support pour les couleurs.
Les séries jubilaires d’Autriche, quelques émissions des Colonies anglaises et françaises ainsi que de nombreuses séries modernes ont été imprimées sur ce type de papier.
Il ne faut pas mettre les timbres réalisés avec ce papier dans l’eau et il faut les protéger avec attention, les couleurs se fanant et se rayant facilement.

Coupé sur lettre :  Timbre coupé en deux ou en quatre et utilisé pour acquitter un droit d’affranchissement ou de taxation proportionnel à la surface de timbre subsistante relativement à la valeur faciale du timbre. Ceci avec l’accord de l’autorité postale.

Coupon-réponse international : Coupon vendu dans les bureaux de poste d’un pays qui permet d’obtenir, dans un bureau de poste d’un pays étranger (membre de l’Union Postale Universelle), le ou les timbres-poste permettant l’affranchissement d’un courrier.
Un coupon-réponse du Commonwealth remplit la même fonction, mais n’est reconnu que par les pays membres du Commonwealth.
Des coupons similaires ont été émis pour les pays francophones et pour l’Union postale arabe.

Couronne :  Partie périphérique du timbre à date. Elle en est l’élément fixe et est rattachée à un manche en bois. Au centre, se trouve la cuvette dans laquelle prend place le bloc dateur amovible.

Courrier accidenté :  Voir accidenté...

Courrier catapulté : Certains bateaux transatlantiques embarquaient un petit avion qui était catapulté en arrivant près des côtes, cet avion était chargé de courrier dit "catapulté". Ce procédé, utilisé dans les années 1920, permettait de réduire les temps de livraison du courrier lorsque le transport aérien transatlantique n’était pas encore développé. Certains courriers bénéficiaient d’une oblitération spéciale voire de timbres spéciaux émis pour l’occasion.

Courrier recommandé : Service postal qui consiste à fournir à l’expéditeur un récépissé d’envoi et qui peut comporter une couverture d’assurance à concurrence d’une valeur déterminée garantissant le produit postal contre les risques de perte et de dommages.


Cours d'instruction :  Cours organisés à partir de 1911 pour former les postiers à leurs futures tâches. Ces cours proposaient des exercices pratiques dont, en particulier, ceux destinés à habituer les futurs employés aux différentes opérations d’oblitération du courrier. C’est pour ces exercices que furent imprimés des timbres spéciaux sans réel pouvoir d’affranchissement.
De 1911 à 1932 les timbres utilisés étaient des timbres d’usage courant surchargés "ANNULÉ" ou, plus rarement, SPECIMEN". A partir de 1932 on utilisa des "timbres fictifs".

Croix de repère :  
Croix imprimées dans les marges des feuilles de timbres afin d’avoir un repère visuel de bon positionnement de la dentelure. Cette croix permet également de s’assurer de la bonne superposition des couleurs des timbres imprimés en polychromie.

Cursive :  Terme utilisé par les philatélistes pour désigner deux types de marque postale dont les caractères imitent l’écriture manuscrite. :
1- Les cachets administratifs de personnalités ou de services de l’état qui sont apposés sur le courrier afin de bénéficier de la franchise postale.
 2- Les marques postales des bureaux de distribution. Ce sont les premières marques de timbrage de ces bureaux. Elles apparaissent le 1 avril 1819 et disparaissent à partir de 1856.

Cylindre : Cylindre métallique, pouvant être de grande taille, constituant l’élément principal d’une machine à impression rotative. Selon la technique d’impression utilisée sa surface extérieure est constituée :





DAGUIN ( machine) :
La machine Daguin est une des premières machines à oblitérer mécaniquement le courrier. Elle a été utilisée principalement par les postes françaises.
Elle est inventée par Eugène Daguin (1849 - 1888). Sa mise en service officielle a eu lieu en juin 1884 à Paris. Elle avait alors un rendement de 3 000 lettres par heure.
La machine appose simultanément deux timbres à date sur le courrier : le premier oblitère le timbre-poste et le second laisse une preuve lisible de la date. Les centres des deux cachets sont séparés d’une distance constante de 28 millimètres jusqu’en 1949 (ce qui permet de reconnaître facilement ce type d’empreinte).
Dans les années 1900, cette machine commence à être délaissée pour des machines plus rapides, mais connaît un regain d’usage dans les années 1920 avec le remplacement d’un des cachets dateur par un cachet publicitaire. La carrière des dernières machines Daguin s’achève officiellement dans les années 1960, à titre exceptionnel pour certains bureaux dans les années 1970.

Date de retrait : Date à laquelle les timbres sont retirés de la vente dans les bureaux de poste. Ces figurines conservent néanmoins leur pouvoir d’affranchissement si elles ne sont pas démonétisées.

Date d'émission : Date à laquelle une administration postale met un ou plusieurs timbres-poste en vente au public. Date à partir de laquelle ledit timbre-poste est valable pour l’affranchissement jusqu’à ce qu’il soit démonétisé. 

Déboursé : Avant la généralisation du timbre-poste et surtout la généralisation du port payé qui en est la conséquence, les bureaux de poste qui distribuaient le courrier devaient débourser à l’avance le montant des ports dus des courriers qu’ils recevaient avant de se faire rembourser par les destinataires. Si, pour une raison ou une autre, ils ne pouvaient encaisser ce remboursement (destinataire introuvable pour raison de changement d’adresse ou du fait d’une adresse erronée ou du décès du destinataire, etc.) ils devaient renvoyer ces courriers non distribués à un bureau centralisateur ( le bureau des déboursés) pour obtenir le remboursement des sommes engagées, ce qui leur permettait de rectifier leurs livres de compte.
Le bureau des déboursés réexpédiait le courrier vers l’expéditeur pour tenter de récupérer le prix du port.
En 1792 apparaît une marque postale spécifique pour matérialiser cette taxe. Cette marque "DEBOURSE" était apposée sur le verso de la lettre. Les déboursés seront supprimés en 1832.

Décentré : Se dit d’un timbre dont la partie imprimée n’est pas à égale distance des limites du papier ou de la dentelure, c’est à dire dont le centrage est défectueux.

Déchet d'impression : Feuille d’impression partiellement ou entièrement imprimée ou partie d’une feuille de timbres-poste écartée par l’imprimeur en raison de défauts ou autres erreurs d’impression, de valeur, de dessin ou de perforation. Ces feuilles doivent être normalement détruites mais on en retrouve souvent, entière ou en morceaux, sur le marché. 

Décime :  Au XIXème siècle, les taxes postales étaient exprimées par un nombre entier de décimes (un décime = 10 centimes) et sont éventuellement arrondies au décime supérieur.
Sur le courrier, ces taxes sont indiquées de manière manuscrite selon une graphie plus ou moins standardisées (taxes manuscrites).

New-York à Paris, 14 mars 1854, 20 cents pour le port U.S. plus 6 décimes de port français.

Décime rurale :  Le décime rural correspond à une taxe fixe instituée par la loi du 3 juin 1829 et destinée à financer le service postal rendu par les facteurs ruraux.
D’un montant de 1 décime, elle est perçue sur toute lettre provenant ou à destination d’une commune rurale sans bureau et est ajoutée à la taxe progressive s’appliquant au courrier provenant ou sortant de l’arrondissement postal (tarif selon le poids de la lettre et la distance parcourue). Toutefois, cette taxe n’est pas appliquée lorsque la commune d’origine ou celle de destination fait partie du même arrondissement postal.
A partir du 1er avril 1830, un timbre spécifique "1D." est apposé sur toutes les lettres soumises à cette taxe. Puis, à partir de 1834, il est décidé que le timbre "1D." serait systématiquement noir lorsque la lettre est à destination rurale et rouge lorsqu’elle est d’origine rurale.
Cette taxe disparait le 1er janvier 1847.

Défaut : Imperfection visible sur le dessin d’un timbre qui s’est produite lors de la gravure, de la formation du cliché ou au cours du processus d’impression. Un défaut qui se reproduit sur l’émission entière ou une partie de l’émission est appelé «variété constante», un défaut ponctuel est dénommé «variété accidentelle».

Démonétisé : Les timbres gardent en général longtemps leur pouvoir d’affranchissement. Mais pour des raisons politiques, techniques ou autres un timbre peut perdre son pouvoir d’affranchissement, il est alors démonétisé. C’est ce qui a eu lieu à la Libération pour les timbres représentant le Maréchal Pétain. Pratiquement tous les timbres français ont encore cours, mais il faut tenir compte de la parité entre nouveaux et anciens francs pour les valeurs émises avant 1960.

Dentelle : Timbre réalisé en dentelle.

Dentelé : Se dit d’un timbre dont les bords ont été perforés dans le but de faciliter la séparation des timbres d’une même feuille.
Dans les catalogues, le mot ’dentelé’ est suivi d’un chiffre indiquant le nombre de dents contenues dans une longueur de 2 centimètres         ( voir : Odontomètre ).


Dentelés 13 signifie que les timbres d’une feuille sont tous dentelés 13 sur les quartes cotés.


Dentelés 131/2x14 signifie que les cotés horizontaux sont dentelés 13 et les cotés verticaux sont dentelés 14.

Dentelure : Ou piquage est la perforation permettant la séparation facile des timbres; la perforation des timbres fut effectuée d’abord en Grande Bretagne en 1854 sur des machines conçues par Henry Archer. Le piquage à cheval est une variété résultant d’un décalage lors de l’opération de la dentelure. La dentelure est un chiffre qui indique le nombre de dents tous les 2 centimètres. Une dentelure 13 veut dire que le timbre comporte 13 dents tous les 2 cm. Certains timbres ont des dentelures différentes sur les bords horizontaux et verticaux. La dentelure se mesure avec un odontomètre. Trois systèmes de perforation sont en usage: Dentelure linéaire est faite ligne par ligne provoquant des imperfections aux intersections: absence des dents dans les coins du timbre. Dentelure au peigne est faite ligne par ligne, mais le piquage est fait verticalement et horizontalement en même temps; le résultat en est des imperfections dans deux des quatre coins du timbre. Dentelure à la herse est le piquage le plus moderne, effectué d’un seul coup sur toute la feuille.

Dentelure MTM: MonTimbreAMoi, MonSouvenirAMoi, timbre privé.

Dentelure IDT : ID Timbre, pour le marketing opérationnel : C’est la version pour les entreprises de MonTimbreAMoi qui permet de personnaliser ses timbres pour le courrier publicitaire, par Internet.

Dentelure décalée : Se dit d’un timbre dont les bords perforés ne sont pas dans l’alignement

Dépareillé :  Série de timbres-poste dont au moins un timbre n’est pas présent. Ce qui réduit considérablement son intérêt et sa valeur.

Dépêches :Ensemble des envois postaux regroupés dans des sacs postaux et acheminées dans une même direction.


Déplacé :  Fait référence à la partie d’un timbre dans laquelle une ou plusieurs couleurs ne sont pas alignées. On parle souvent de "centre déplacé" lorsque le timbre-poste a été imprimé en deux passages et qu’il se trouve déplacé par rapport au cadre.

Destruction : Les timbres fautés ou retirés du service, qu’ils aient été émis ou non, sont périodiquement détruits officiellement par l’administration. Ces destructions font l’objet de procès-verbaux spéciaux.
En attendant leur destruction les deuils de timbres fautées sont recouvertes par une para-oblitération empêchant leur éventuelle utilisation.

Détaché : Fait référence à un timbre oblitéré qui a été décollé de son support. 

Documents électoraux :  Depuis 1857 les documents électoraux envoyés aux électeurs bénéficient d’une franchise postale, totale ou partielle selon leur type.
Les documents qui bénéficient de ces mesures sont, au début, les professions de foi, les cartes électorales et les bulletins de vote.
La franchise ou les tarifs réduits accordés ne sont valides que jusqu’à la fin d’une élection donnée., 

Double affranchissement :  Avant la généralisation de l’UPU, les relations postales internationales étaient régies par des conventions négociées au cas par cas. En cas de conflit armé cela pouvait déboucher sur des conventions particulières imposant le "double affranchissement" dans lequel chaque administration postale impliquée dans le transport du courrier réclamait des taxes de port pour la partie du trajet qui la concernait.
Ce fut en particulier le cas lors du conflit franco-prussien de 1870 pendant lequel un tel système fut mis en place pour gérer le courrier transitant, dans les deux sens, entre la France et l’Allemagne.
Il est intéressant de savoir que le fonctionnaire allemand qui signa les conventions imposant le double affranchissement pendant le conflit franco-prussien est Heinrich von STEPHAN qui fut, quelques années plus tard, un des créateurs de l’UPU ... dont une des premières décisions a été de généraliser des règles internationales évitant le double affranchissement.

Diptyque : Est une paire de timbre dont l’illustration fait l’ensemble des deux timbres.

Double frappe : Ou Re-Entry, terme anglais signifiant la double gravure du cliché d’impression, visible par le décalage léger, du à un glissement non voulu de la molette de transfert.

Double impression : Reproduction des mêmes impressions sur un même papier une deuxième fois quand l’enregistrement de la première impression n’est pas convenablement exécuté. Ce traitement peut être volontaire ou bien accidentel, lorsqu’une feuille est passée deux fois dans la presse par erreur. Parfois, l’une des impressions peut avoir été faite à sec et l’autre avoir été encrée.

Drapeau cachet :  Les cachets "drapeaux" apparaissent en 1898 lors des essais réalisés avec la machine à oblitérer Bickerdyke. Le timbre à date devait figurer sur la lettre alors que le drapeau avait pour fonction essentielle l’annulation du timbre-poste.
Les cachets drapeaux préfigurent les oblitérations mécaniques de type flamme qui se généraliseront au début du XXème siècle.




Eau-forte : C’est au XVIe qu’elle va être appliquée à la gravure de l’estampe. Si la gravure au burin demande un grand métier de la main, l’eau forte est une pratique beaucoup plus abordable par les artistes dessinateurs. Le graveur à l’aide d’une pointe d’acier va dessiner son motif en rayant la couche de vernis recouvrant sa plaque de cuivre. La pointe est tenue comme on tient un crayon. Le graveur a à sa disposition différentes pointes, plus ou moins fines. 

E.M.A. : Empreintes de Machine à Affranchir :
Marque postale imprimée par une machine à affranchir et comportant un timbre figuré (et le montant), un bloc dateur, et parfois des indications postales (mention "LETTRE", un triangle, la date de dépôt du pli, ...) ou des indications publicitaires.
Ces empreintes sont, la plupart du temps, en rouge. En France, elles sont autorisées par la loi de finances du 30 juin 1923.
Suite à une recommandation de l’UPU, la plupart des EMA sont frappées en rouge (ou nuances de rouge) pour le courrier international. La couleur reste libre pour le courrier intérieur mais la majorité des pays utilise une seule couleur. Font exception, les USA, le Canada et certains autres, rares.
Les EMA, ou marques d’affranchissement mécaniques, apparues dès 1924 (machine "HAVAS"), comportent au bas de leur estampille un matricule qui permet dans la plupart des cas de les identifier et de les classer.

Echelon : Les tarifs postaux sont établis généralement proportionnellement au poids de l’objet transporté. Comme il n’est pas possible de calculer un tarif au gramme près, les administrations postales ont mis en place un système d’échelons c’est à dire des plages de poids auxquelles s’appliquent un tarif particulier.
Pendant longtemps, en France, les échelons de poids ont été, pour les lettres, les suivants : 1er échelon : jusqu'à 20 g ; 2ème échelon : de 20 à 50 g ; 3ème échelon : de 50 à 100 g ; 4ème échelon : de 100 à 250 g ; etc.
Mais en fait chaque pays a pu définir, et modifier au fil du temps, différents échelons de poids.
Avant l’unification des tarifs de 1876 il y avait aussi des "échelons de distance".

Effacé :  Terme utilisé pour désigner une partie ou une portion du dessin d’un timbre qui a été enlevée, habituellement en effaçant une partie du dessin de la plaque d’impression.

Emission abusive : Terme qualifiant une émission d’un timbre dont le but principal n’est pas l’utilisation par le public ou dont la surtaxe est particulièrement élevée. On appelle également «émissions abusives» celles dont les conditions de vente spécifiques ne permettent pas au public de se les procurer à la valeur marquée.

Emission commémorative : Timbres-poste ou entiers postaux émis pour commémorer un événement particulier ou un personnage célèbre ou bien une occasion importante. Généralement mis en circulation pour une courte durée.

Emission commune : Emission simultanée d’un ou plusieurs timbres semblables par deux pays au moins.

Emission récapitulative : Emission de timbres-poste consacrés au même thème ou à la même commémoration et utilisés par plusieurs pays

 

Empreinte :  Terme qui désigne le nom de l’imprimeur inscrit ou imprimé en marge de la feuille. Peut aussi désigner le nom du dessinateur, du graveur ou de l’autorité émettrice.
Un bloc de quatre ou de six timbres-poste comportant le nom de l’imprimeur est appelé "bloc avec empreinte" 


Entier ou Prêts-à-Poster : Terme utilisé pour désigner une enveloppe, une carte postale ou un emballage sur lesquels des timbres-poste ont été collés ou imprimés pour acquitter à l’avance les droits. 


Entier ou Entier  postal : Support servant à la correspondance sur lequel la figurine d’un timbre-poste est imprimé.
Terme utilisé pour désigner les enveloppes, cartes postales, emballages, lettres par avion et aérogramme comportant la figurine d’un timbre-poste imprimé directement avant la mise en vente pour l’affranchissement.
En France, les entiers postaux ont fait place aux produits "prêt-à-poster" qui relèvent du même principe.
Les collectionneurs d’entiers postaux se nomment des entiéristes

Entier postal : Classe philatélique dont l’objet est la présentation en compétition d’études sur les entiers postaux sous toutes leurs formes (entier postal, carte-lettre, bandes de journaux, aérogrammes, télégrammes, pneumatiques, etc...).

Enveloppe : Couverture extérieure, le plus souvent en papier, contenant une lettre destinée à l’expédition.

Enveloppe "premier jour" : Enveloppe illustrée émise en privé ou par l’autorité postale, associant un timbre-poste à paraitre à une enveloppe au moyen d’un tampon premier jour indiquant la date d’émission du timbre-poste.
Le tampon n’est pas obligatoirement un cachet commémoratif et l’enveloppe premier jour n’a pas forcément transité par la poste.

Enveloppe premier jour : Enveloppe affranchie avec un nouveau timbre, avec cachet spécial "premier jour" et illustrée sur le thème de ce même timbre.
FDC est l’abréviation du terme anglais "First Day Cover" ( FDC ).

Enveloppe "premier vol" : Enveloppe transportée sur le premier vol ou sur le vol inaugural d’un avion empruntant une nouvelle route de poste aérienne, ou bien à l’occasion d’un vol inaugural d’un nouveau type d’avion ou d’une nouvelle ligne aérienne.

Enveloppe préaffranchie : Entier postal sur lequel le motif d’un timbre-poste est imprimé par les autorités postales avant la mise en vente.

Epreuve : Les épreuves sont tirées à différents stades de l’élaboration du poinçon original pour contrôler la qualité de l’œuvre. Les épreuves de luxe sont des feuillets sur lesquels est imprimé le timbre, parfois en couleur divergeant de l’original. Leur tirage est limité.

L'épreuve de Réception, d’inspection ou de présentation : Ce sont les épreuves françaises les plus rares. Elles étaient produites jusqu'en 1963 par l'Atelier de Fabrication des Timbres-Poste, avec le poinçon original non durci, afin de détecter les minuscules défauts. Si défauts il y avait, le graveur procédait aux retouches nécessaires, avant la confection de la plaque d'impression. En général, on pressait trois à cinq exemplaires en sépia uniquement. 

L’épreuve d’artiste : Une fois le poinçon validé, il est effectué les épreuves d’artiste. Ces épreuves se font sur un papier Rives, Velin d’Arches ou Marais, d’une taille allant de 11*11,5 cm à 13*16 cm. Les impressions sont faites sur une presse à bras. Un filigrane peut être incrusté dans le papier. 

L’épreuve d’atelier : Ces essais servent à faire quelques essais de couleur et sont similaires aux épreuves d’artiste mais non signées.

Epreuve chimique : Epreuve utilisée par l’imprimeur pour indiquer la présentation définitive d’un projet de timbre-poste avant son impression effective.


Epreuve de cliché : Epreuve de la plaque d’impression (la feuille de métal ou autre substance sur laquelle l’encre est appliquée) réalisée pour vérifier le résultat final avant de procéder à l’impression. 

Epreuve collective : Document destiné à être offert et portant les empreintes de plusieurs timbres-poste ayant un rapport entre eux. La plupart du temps, ces épreuves sont imprimées avec un matériel spécifique.

L’épreuve de couleur : Elles servent à tester les couleurs choisies pour un timbre.

L’épreuve de Luxe : L’épreuve de Luxe est en fait l’impression du timbre, dans sa couleur définitive, sur du papier non gommé depuis un poinçon conçu spécialement pour cette usage.

L’épreuve de luxe gommée : Contrairement aux précédente les épreuves de luxe gommée ont pouvoir d’affranchissement et peuvent théoriquement servir sur le courrier.

Epreuve photographique d’inspection : Destinés à l’inspection postale afin de détecter les faux pour tromper la Poste.

Erinnophilie : L’erinnophilie s’intéresse à toutes les vignettes, ressemblant à des timbres mobiles, dépourvues de valeur d’affranchissement et destinées, une fois apposées sur une lettre, à diffuser largement une information "grand public" et à en conserver le souvenir.
Nés vers 1850, ces supports médiatiques aujourd’hui délaissés au profit de vecteurs plus modernes, étaient administratifs, touristiques, évènementiels, politiques, confessionnels, commerciaux, publicitaires, patriotiques, caritatifs, associatifs...
Du fait de nombreux points communs, en particulier la forme de ces vignettes qui ressemblent à des timbres-poste, l’erinnophilie s’est rapprochée de la philatélie. Dans certains pays, dont la France, elle constitue une classe de compétition à part entière ou expérimentale.

Erreurs : Les erreurs sont très recherchées par les philatélistes spécialisés. Le timbre peut être soumis à une erreur de conception, ce sont les erreurs dans le texte ou dans le dessin, ou bien à une erreur de fabrication. 

Erreur de composition : Erreur commise dans la composition de la plaque et qui se retrouve à l’impression finale (p. ex. un timbre-poste sur la feuille comportant une valeur incorrecte).

Erreur de couleur : le timbre est imprimé dans une autre couleur que prévu, souvent d’une couleur d’un autre timbre de la même série.

Erreur de dentelure : le timbre est accidentellement dentelé autrement que prévu.

Erreur d’impression : phase d’impression absente, absence de couleur, légende ou valeur faciale omise.

Erreur de perforation : Erreur dans le processus de perforation qui fait qu’il manque des trous ou que la perforation a été exécutée dans une mauvaise position, ou bien qu’elle soit totalement absente

Erreur de surcharge : Surcharge omise ou surcharge sur une autre valeur que prévu, surcharge renversée ou partiellement absente. 

Erreur de filigrane : timbre imprimé sur papier filigrané autre que prévu, ou sur le papier mal posé, qui provoque les filigranes couchés, renversés ou inversés.

Escale : Voir : Pli d’escale.

Essais : Les essais d’un timbre sont tirés à différents stades de la fabrication pour réglage de machine et ajustement de couleurs. Normalement les essais sont détruits par l’imprimerie. Les essais parvenant illégalement sur le marché philatélique sont sans valeur et sans intérêt philatélique. Ne pas confondre avec épreuves ou erreurs.

Expert : Tout philatéliste et n’importe quel marchand de timbre peut s’appeler expert; une expertise philatélique, le jugement catégorique concernant l’authenticité ou l’état d’un timbre restera toujours arbitraire, si celle-ci n’est pas effectuée par un expert reconnu.

Exprès : Courrier munis de timbres d’exprès est destiné à être délivré à l’arrivée du bureau de destination sans retard au destinataire.





F.F.A.P. Fédération Française des Associations Philatéliques.
C’est une association régie par la Loi de 1901. Elle a pour finalité de fédérer les associations philatéliques, d’être le lien avec leurs partenaires et de gérer la philatélie associative.
Lors de son congrès annuel, la FFAP émet des blocs-feuillets privés qui ont pouvoir d’affranchissement depuis 2012.

Faciale : Voir valeur faciale.

Façonnage au tour : Méthode qui consiste à graver mécaniquement des motifs symétriques au moyen d’un tour géométrique connu sous le nom de "machine à tour perfectionnée".

Fac-similé : Exemplaire d’un timbre-poste reproduit dans la même couleur que l’original ou dans une couleur similaire et qui n’est pas destiné à des fins postales. Porte généralement l’indication «Fac-similé» au verso.

Facteur boitier : Personne chargée de réaliser certains services postaux de base. Il a les mêmes attributions que celles d’un bureau de distribution mais a des horaires de service réduit du fait qu’il est aussi chargé de la distribution du courrier.
Autre nom : Facteur-receveur .

Facteur-receveur : Un facteur receveur ? Il s’agit d’une personne chargée de la distribution du courrier le matin et du service au guichet l’après-midi.

Falsifié : Se dit d’un objet philatélique (timbre-poste, lettre ou document, etc.) qui a subi une transformation frauduleuse pour en augmenter la valeur auprès des collectionneurs. 

Faux de Sperati : Jean de Sperati (1884 -1957) est un faussaire italien qui exerça en France.
Spécialisé dans la réalisation de faux timbres-poste de collection, il est considéré comme un des maîtres en la matière. Ses créations sont recherchées et atteignent des prix respectables ... bien qu’inférieurs à ceux des timbres authentiques (ouf!!!).
En fait ce n’était pas vraiment un faussaire mais plutôt un copiste car toutes ses "œuvres" ont toujours été signées aux verso rendant la confusion avec de vrais timbres impossible.

Faux pour servir : Vignette imitant un timbre-poste destinée à frauder l’administration des postes.
En général, il s’agit de copies ou de reproductions plus ou moins bien réalisées. Ces faux sont vendus au public la plupart du temps par l’intermédiaire des buralistes, qui les achètent à un prix nettement inférieur à la valeur faciale.
La justice a en cours un certain nombre d’affaires de ce genre qui relèvent du domaine pénal.

Faux : Timbre fabriqué de toutes pièces par une personne privée, sans autorisation de l’administration, et destiné à tromper la poste ( "faux pour servir") et/ou les collectionneurs "faux pour tromper"


Faux : Faux pour tromper la poste sont très recherchés par les philatélistes, à condition qu’ils soient sur lettre ou oblitérés correctement. Mais ce sont les Faux pour tromper le collectionneur qui sont dangereux pour la philatélie ! Quelques uns des faussaires philatéliques sont – du à leur génie – devenus célèbres, le plus célèbre en étant Jean de Spérati dont les produits sont devenus de véritables pièces de collections souvent très onéreuses, comme les « Bojarski » dans les billets de collections. Dangereux sont notamment les trucages comme les fausses gommes, souvent appelées avec euphémisme re gommage ou plus subtilement ‘dépose de gomme’, ou re dentelure.

FD (Fausse direction) :  Marque apposée sur du courrier qui a été acheminé par erreur vers une mauvaise adresse.
La marque FD (Fausse Destination) est apposée sur le courrier lorsque le destinataire n’a pas été trouvé à l’adresse indiqué (erreur dans l’adresse, erreur d’acheminement, etc.). Dans certains cas il est quand même possible de déterminer la véritable adresse, la lettre est alors expédiée à destination dans le cas contraire elle est retournée à l’expéditeur.
Il existe une variété considérable de ces marques du fait qu’elles étaient confectionnés au niveau des bureaux de poste.

Fêlure :Terme utilisé pour désigner toutes les égratignures ou les petites rayures sur la plaque d’impression qui imprime en couleurs.

La Fête du Timbre est organisée dans plusieurs pays depuis la fin des années 1930. En règle générale l’administration postale de ces pays émet un timbre à cette occasion.
En France cette manifestation a été créée en 1937, elle s’est appelée "Journée du Timbre" jusqu’en 2000. Chaque année la Fête du timbre est organisée simultanément dans une centaine de villes. Actuellement elle a lieu le 2ème week-end du mois de mars.

F.D.C. : (First Day Cover) Lettre de premier jour : enveloppe, parfois illustrée, affranchie avec le timbre portant le cachet du premier jour de son émission. L’oblitération peut être effectuée par un cachet spécial du 1er jour.

Feuille : On appelle une feuille l’ensemble des timbres imprimés sur une même feuille de papier, les feuilles les plus courantes se composent de 25, 40, 50 ou 100 timbres. Certains amateurs se sont spécialisés dans la collection de feuilles, voire même pour certains dans la reconstitution a posteriori de feuilles de timbres ayant servi à l’affranchissement de lettres, chaque timbre est alors identifié par ses coordonnées (x,y) dans la feuille.

Feuille composite : Feuille de timbres-poste composée de différentes valeurs.

Feuille de vente : Feuilles de timbres mises à la disposition des postiers dans les bureaux de poste pour la vente au détail des timbres-poste. Plusieurs feuilles de vente sont imprimées en une seule opération au sein d’une feuille d’impression.

Feuille d'impression :  Unité d’impression des feuilles de timbres-poste. Sa taille dépend des caractéristiques de la machine utilisée. Une fois réalisée une feuille d’impression est découpée en feuilles de vente d’un format plus adapté au stockage et à la découpe des timbres vendus. Une feuille d’impression comporte donc plusieurs feuilles de ventes similaires.

Feuille d'or : Timbre recouvert d'une feuille d'or.

Feuille miniature : Terme utilisé pour désigner une feuille de timbres-poste sur laquelle on imprime une série de timbres-poste différents ou un certain nombre d’unités du même timbre-poste mais en nombre inférieur à celui des feuilles de vente traditionnelles. Elle peut aussi comporter un seul timbre-poste, perforé ou non, disposé sur un fond blanc ou sur une illustration. Dans ce cas, on l’appellera "bloc-feuillet".

Feuillet : Petite feuille sur laquelle sont imprimés un ou plusieurs timbres, dentelés ou non, et dont les marges portent le plus souvent des inscriptions.


Feux de signalisation :  Appellation mal appropriée donnée aux barres de couleurs semblables à des feux de signalisation utilisées sur les bords des feuilles de timbres-poste par certains imprimeurs. C’est ainsi que les appellent les collectionneurs et les négociants.


Fiche : Partie indépendante de la plaque d’impression qui porte la valeur faciale ou le nom du pays et qui peut être insérée ou enlevée selon le besoin.


Fictif : Caractère de tout ce qui est le fruit de l'imagination, qui n'existe pas réellement, c'est-à-dire qui appartient au domaine de la fiction. Se dit généralement d'une création littéraire, cinématographique ou artistique. Voir : Timbres fictifs.


Filet : Cadre de couleur, parfois double ou triple, entourant le motif d’un timbre.

Filigrane : Est une mesure de sécurité pour éviter les contrefaçons; cette marque se trouve dans la pâte du papier et se voit au regard du timbre par transparence. Le filigrane moins visible se laisse apercevoir en plaçant le recto du timbre sur une surface noire en plastique ou métal et en imprégnant le timbre d’essence. Pour le philatéliste, un timbre de même effigie peut être un timbre totalement différent grâce à son filigrane. La position du filigrane peut paraître (parfois sur la même effigie du timbre) normale, couchée, renversée et inversée.

Filigrane du fabricant de papier :  Filigrane réalisé directement au moment de la fabrication du papier.


Filigrane imprimé : Motif de filigrane imprimé sur le papier pour donner l’apparence d’un véritable filigrane.

Filigrane marginal : Filigrane visible uniquement en marge d’une feuille de timbres-poste.

Filigrane multiple : Filigrane repris sur toute la feuille, et pas nécessairement seulement au verso de chaque timbre-poste.

Filigranoscope : Appareil permettant de mettre en évidence le filigrane d’un timbre-poste. Il existe divers modèles, dont certains utilisent des liquides qui sont plus ou moins dangereux pour les timbres-poste.

FIP : Fédération Internationale de Philatélie. Créée le 18 juin l926 à Paris, la FIP réunit pour des actions communes les fédérations nationales de philatélie de la majorité des pays du monde.

Fiscaux-Postaux : Timbres émis pour le besoin de l’administration fiscale admis également au service postal.

Flamme : On dit aussi flamme d’oblitération. Désigne la partie rectangulaire d’une oblitération mécanique, la partie ronde étant le timbre à date. Le nom flamme vient de la première oblitération de ce type qui représentait une flamme (oriflamme).

Fluorescent : Ou Luminescent ou phosphorescent – Substance ajoutée au papier lors de la production ou bandes imprimées sur le timbre délivrant sous une lampe ultraviolette un rayonnement secondaire vif servant au tri automatique du courrier.

Fontes mixtes : Terme d’imprimerie désignant le cas où un œil de caractère donné est utilisé pour créer un mot, mais où les fontes ne sont pas du même œil de caractère.

Format : Format du dessin, à l’exclusion des marges, exprimé en millimètres. On indique la largeur avant la hauteur.

Formule de politesse : Pour bénéficier d’un tarif postal réduit, les cartes postales 5 mots et les cartes de visite devaient réduire la partie correspondance manuscrite au strict minimum : outre la signature et la date d’émission, le message ne devait pas dépasser 5 mots. Mais en plus ce message ne devait pas avoir de caractère personnel et devait se limiter à des formules de politesse standardisées : Amitiés, amicale poignée de main, à bientôt, bien à vous, bonne santé, bon souvenir, bonne chance, bons baisers, compliments à tous, cordiales salutations, embrassements à tous, félicitations, je pense à vous, je vous embrasse, merci, ne m’oubliez pas, souhaits affectueux, tous mes remerciements, etc. sous peine d’être impitoyablement taxe. Les abréviations correspondantes étaient aussi acceptées (ex : M.M.S. :Mes meilleurs souvenirs).

Foulage : Léger relief visible au verso d’un timbre résultant de l’impression typographique.

Foulage : Empreinte en relief qui, par excès de pression, apparaît au verso, et éventuellement en dépression au recto, autour d’un timbre imprimé.

Frais de port : Les frais de port sont déterminés par le poids, l’encombrement et la zone géographique d’expédition du courrier et plus généralement de tout objet postal. Aux taxes postales correspondant aux tarifs postaux de base il faut rajouter des taxes additionnelles qui dépendent des services postaux supplémentaires demandées.

Franc de port : Cachet qui signifie que l’objet postal est dispensé de frais de port souvent par les gouvernements et les autorités postales.

Franc-or : A partir de 1920, monnaie de compte de l’UPU par rapport à laquelle les monnaies nationales se situent. Le franc-or est explicitement utilisé dans le libellé des taxes à percevoir inscrites sur les plis du régime international.


Franchise postale: Disposition par laquelle la distribution de certains types de courrier n’est pas soumise à l’affranchissement (en d’autres termes elle est gratuite). La franchise peut être totale ou partielle.
Il existe plusieurs cas où la franchise postale est appliquée : franchise pour des courriers expédiés par certains corps de l’état, franchise militaire, franchise pour certains objets postaux ( ex: cécogrammes, courrier envoyé au Président de la République, etc.

 On trouve mention de correspondances en franchise dès le XVème siècle. 

Franchise militaire : Gratuité accordée aux militaires en campagne pour l’expédition et la réception de lettres du premier échelon de poids et des cartes postales en nombre illimité. Ce droit est matérialisé d’abord par des indications de l’unité militaire, soit manuscrites, soit produites par une griffe ou un cachet, puis par la mention «Franchise militaire» ou «FM».

Franchise militaire pour colis : Timbre de franchise militaire pour colis . Bon pour un paquet en franchise postale.





Galvano : Outil  de fabrication des timbres obtenu par galvanoplastie et comportant un ensemble de reproductions du poinçon. On distingue :

  • Le galvanotype qui provient du passage au bain galvanoplastique d’un ensemble de flans imprimés par le coin utile. Il ne sert qu’à la préparation des galvanos suivants.
  • Le galvano de service qui est une reproduction du galvano-type et est, par multiples réunis, directement utilisé pour l’impression des timbres.


Galvanoplastie :  Procédé de reproduction des gravures par dépôt électrolytique sur une surface inverse conductrice.

Gaufrage :  Technique d’impression d’un timbre-poste gaufré.

Gaufré : Méthode d’impression qui consiste à déformer le papier de façon à mettre le dessin en relief.

Gomme : Substance placée au verso du timbre afin de permettre la fixation du timbre humecté sur du papier. La gomme peut être mate ou brillante. Aujourd’hui l’on utilise également de la gomme autocollante. Les faussaires modernes, sont parvenus à perfectionner le re gommage de timbre avec gomme endommagée (afin de les vendre plus cher).

Gomme originale : S’entend d’un timbre qui possède la gomme d’origine appliquée au cours du processus de fabrication.
Parfois désignée par l’abréviation "G.O.". Celle-ci est utilisée par opposition à la mention "G.N.O." (gomme non originale) qui désigne les timbres-poste regommés.
On parle de timbre-poste gommé quand celui-ci a reçu de la gomme au verso afin de le rendre adhésif.

Gouttière (ou marge) : Espace laissé entre les feuilles de timbres pour faciliter leur séparation en ensembles distincts ou en feuilles plus petites.

Gravé : Se dit d’un dessin tracé en creux sur une matière dure (métal, pierre, bois) au moyen d’un instrument pointu (burin, ciseau). Désigne à tort uniquement les timbres-poste imprimés en taille-douce : tous les timbres, sauf ceux qui sont imprimés en offset et en lithographie, sont gravés.

Gravure :  Technique d’impression où l’image est taillée en creux sur une surface dure (bois, pierre, cuivre, acier) afin de recevoir de l’encre dans les parties creuses. Une feuille de papier est pressée contre la plaque afin d’être imprimée par transfert d’encre. Les techniques de gravure sont très anciennes, on peut citer:

  • L’eau forte où la taille est obtenue par morsure du cuivre par l’acide nitrique sur des parties de surfaces laissées à nu après passage d’un vernis sombre.

  • L’aquatinte qui est une variante de l’eau forte, le vernis étant remplacé par un dépôt d’une légère poussière de résine.

  • La pointe sèche où le trait est obtenu par un léger dessin en creux d’un stylet sur une surface se mi-dure (cuivre).

  • Le burin où le trait en creux est obtenu par des petits burins particuliers utilisés par les artistes-graveurs, il est en général employé seul.

Les autres techniques s’emploient souvent de façon combinée.

Le burin est considéré souvent par les artistes comme la technique la plus noble.

La taille-douce est une technique particulière de gravure au burin.

Gravure en ligne :  Procédé de gravure par lequel l’encre remplit les lignes et les parties gravées pour former l’image finale.
"Impression enfoncée" et "Intaglio" sont les autres appellations données à ce procédé.


Grève : Les timbres de Grève sont émis par des organismes privés lors des périodes de grève de longue durée des services postaux. Dans ce domaine beaucoup de timbres sont purement fantaisistes.

Grille : Oblitération de sécurité sous forme de petits points carrés gaufrés sur le timbre-poste. Comme les fibres du papier se brisent, l’encre du tampon de la poste pénètre dans le papier pour ainsi rendre impossible le nettoyage du timbre en vue de sa réutilisation. La grille fut le premier type d’oblitération utilisé sur les timbres-poste français (1849).

Grille sans fin : Empreinte sans fin, reprenant le motif des cachets "losange grille", mais apposée avec une roulette encreuse, utilisée pour annuler les timbres-poste, en France, à partir de fin 1851. Elle n’a été utilisée qu’à Paris pour oblitérer les affranchissements composés de plusieurs timbres-poste, en particulier ceux à destination de l’étranger. 

Gros chiffre : Voir : Losange chiffre (cachet).


Guerre : Les timbres de Guerre sont émis et utilisés pendant la période transitoire et lors des conflits militaires. Ce sont souvent les timbres du pays envahi et surchargés par le vainqueur.

Guerre des postes :  On parle de "Guerre des postes" ou "Guerre postale" quand une administration postale refuse officiellement du courrier provenant de l’étranger et affranchi avec des timbres émis tout aussi officiellement par d’autres administrations postales (ou qui utilisent des cachets officiels de ces autres administrations) pour des raisons essentiellement politiques.
En France, certains courriers affranchis avec des timbres au sujet litigieux ont ainsi été refusés d’entrée en Algérie après la Guerre d’indépendance de ce pays.
L’Allemagne de l’Ouest a eu à de nombreuses reprises à subir, entre 1948 et 1990, les foudres des autorités postales des pays du bloc communistes.
Dans la plupart des cas les courriers utilisant des timbres non acceptés sont déclarés "inadmis" et sont renvoyés à l’expéditeur avec le cacher "INADMIS"..

Guillochis : Ensemble de fines lignes en général courbes d’une ou plusieurs couleurs apposées parfois en marge d’une feuille de timbres en taille-douce. Imprimerie : Typographie : le motif imprimé est en relief; les parties hautes de la planche impriment le motif sur le papier. Taille-douce : le motif imprimé est en creux; les parties basses de la planche impriment le motif sur le papier. Lithographie : les parties imprimantes et non-imprimantes sont pratiquement dans le même plan de la planche.





Héliogravure :  Timbres imprimés sur des planches obtenues par des moyens chimiques, après insolation naturelle ou artificielle.
Ce procédé a fait son apparition philatélique en Bavière avec la série de 1914 à l’effigie du prince Louis III

Herse : Equipement qui assure la perforation des timbres en une seule opération. Il est muni d’un quadrillage de pointes en lignes permettant de perforer les feuilles de timbres et ainsi de créer la dentelure.
Les feuilles sont perforées de façon régulière et nette en un passage.

 

Histoire postale : Collection des marques postales, routes et tarifs postaux, le plus souvent sur les enveloppes ou les entiers.
Les collections d’histoire postale ont largement pris le pas sur les collections de timbres-poste traditionnelles.
L’Histoire postale est une classe de compétition à part entière regroupant plusieurs sous-classes (préphilatélie, marcophilie, etc.).

Hologramme : Modèle photographique coloré qui donne une ou plusieurs images en trois dimensions lorsqu’on utilise un éclairage spécial. Peut être employé comme procédé de sécurité.

Hors sac :  Terme utilisé pour désigner du courrier remis directement en gare sans passer par le circuit traditionnel du service postal (acheminement et tri via le bureau de distribution), ceci afin de gagner des délais.
Ce dispositif a été mis en place à partir des années 1880 et se généralise pour l’expédition des paquets de journaux ou des articles pour les journaux.
Le tarif du 25 mars 1934, crée la catégorie des plis "Hors-Sac" pour les copies d’imprimerie destinées à l’impression des journaux.
En 1935, les étiquettes des paquets de journaux et les plis de la catégorie "Hors-Sac" se voient imposer une couleur permettant de les différencier ; le rose est choisi par l’administration.
Jusqu’à récemment, les correspondants locaux des journaux utilisaient les plis "Hors-Sac" pour l’envoi de leurs articles et pellicules photographiques.

Hôtel : Ce terme désigne soit des timbres d’hôtel soit des oblitérations d’hôtel : Les timbres d’hôtel sont des émissions privées réalisées par des hôtels qui ont eu cours au XIXème siècle dans les montagnes suisses et hongroises. Ces hôtels faisaient payer leurs clients afin de transférer le courrier vers les bureaux de poste les plus proches, bureaux souvent difficiles d’accès.
Ces vignettes - plus que des timbres - comportaient le nom de l’hôtel. Elles furent interdites par les administrations postales vers 1885. Certaines administrations postales installèrent alors des bureaux de poste dans de grands hôtels très fréquentés afin que leurs clients puissent y déposer leurs courriers. Des oblitérations postales spécifiques avec le nom des hôtels furent ainsi créées. 





IATA : Association du transport aérien international.

I.T.V.F. :Signifie "Imprimerie des Timbres-poste et des Valeurs Fiduciaires". Imprimerie située près de Périgueux (Dordogne), initialement "Atelier des timbres-poste", devenu I.T.V.F. en 1975. En 1989, l’I.T.V.F. est intégrée au Service national des timbres-poste (S.N.T.P.), chargée de la conception et de la commercialisation des émissions philatéliques de La Poste. Le S.N.T.P. devient Phil@poste en mars 2006, et l’I.T.V.F. est rebaptisée "Phil@poste-Boulazac<.a>".

IFSDA : Fédération internationale des associations de chambres syndicales en timbres-poste. L’institution faîtière des associations nationales de négociants en timbres-poste.



Image double : Impression ombrée qui peut se produire en lithographie ou en offset et qui est due à l’étirement de la couverture en caoutchouc au début du processus d’impression.

Imitation : Impression non officielle d’un timbre faite dans le but de tromper.

Impression à plat : Voir : Impression feuille à feuille.

Impression feuille à feuille : Ou Tirage à plat.
Type d’impression où les feuilles de timbres sont imprimées une par une sur une machine à pression.
Ce procédé d’impression, utilisé pour confectionner les premiers timbres, a été remplacé, à partir des années 1920, par le mécanisme d’impression sur rotative qui permet de plus grands rendements.
On parle aussi d’impression à plat.
Avec ce dispositif le processus d’impression est le suivant : le papier vierge est disposé à plat, en rame. Il est imprimé, feuille à feuille, avec réglage des marges à la main. Puis il est encollé sur une autre machine et enfin la feuille d’impression est coupée au massicot avant d’être perforée par une machine spécifique nécessitant une intervention manuelle. Les feuilles sont ensuite comptées et vérifiées.
Si un timbre comporte deux ou plusieurs couleurs il doit passer sur la presse à impression autant de fois qu’il y a de couleurs à imprimer, ce qui peut être à l’origine de décalages des différentes couleurs.
Après la généralisation du procédé d’impression par rotative, le procédé de tirage à plat a continué à être utilisé pour la confection de produits de prestige.

Impression inversée : Impression dans laquelle le dessin, ou une partie de celui-ci, est à l’envers.


Impression mixte : Timbres pour la production desquels on a fait appel à plusieurs procédés d’impression (p.ex. héliogravure et taille-douce sur un même timbre-poste.

 Impression partielle : Impression sur le papier d’une seule partie du dessin d’un timbre.

Impression sur raccord : L’impression sur raccord ne se produit que dans le cas d’une impression sur rotative lorsque la bobine de papier se déchire. Dans ce cas, les deux bouts de papier sont recollés l’un sur l’autre pour que l’impression puisse reprendre où elle s’était arrêtée. Les timbres-poste qui sont imprimés sur ce raccord présentent en général une boursouflure et une marque dans l’impression des parties colorées.
En fait il y a plusieurs types d’impression sur raccord selon que le raccord est mis en place par le fournisseur de papier (lorsqu’il colle bout à bout des bandes de papier pour constituer l’enorme bobine utilisée pour l’impression par rotative), par l’encolleur en cas de rupture de la bobine lors de l’opération d’encollage et, pour finir, lors de l’impression. Les bandes de raccord sont légèrement différentes dans les 3 cas. La bande de raccord a été collée perpendiculairement à la bobine pendant longtemps, elle est aujourd’hui collée en biais et renforcée par du papier kraft, ce qui rend le raccord plus facilement décelable, ce qui fait que les timbres sur raccord sont aujourd’hui éliminés lors de la phase de vérification des feuilles.
On a aussi utilisé des "sonnettes" pour faciliter le travail des vérificateurs.

Impression sur rotative : Type d’impression où les feuilles de timbres sont imprimées en continu sur une machine comportant plusieurs rouleaux (appelés cylindres), chacun réalisant une phase de l’opération d’impression.
Avec ce type de machine le processus d’impression est le suivant : Le papier est conditionné en bobine à la largeur d’une feuille et est déjà gommé. Il est imprimé, numéroté et daté en même temps sur un seul cylindre (plusieurs s’il y a plusieurs couleurs à imprimer) puis aussitôt perforé sans intervention manuelle et coupé feuille à feuille à la bonne longueur. Il est enfin réceptionné et compté par centaines de feuilles à la sortie de la machine. La production des premières rotatives était d’environ 3000 feuilles à l’heure.

Imprimé : Terme générique pour désigner plusieurs catégories de documents, du domaine professionnel, qui bénéficient de tarifs postaux réduits (OPR). Ce terme apparait dès 1763.
Les tarifs postaux appliqués à cette catégorie diffèrent selon que l’imprimé est périodique ou non, selon son conditionnement (sous bande ou sous forme de lettres ou enveloppes ouvertes) ou selon qu’il est expédié à l’unité ou en nombre.
Au fil du temps, les documents considérés comme étant des imprimés ont varié. La liste complète est tres longue (de l’ouvrage broché à la carte postale en passant par les partitions de musique et les cécogrammes). Seul véritable point commun : ils ne doivent pas comporter de correspondance à caractère personnel ni d’annotation manuscrites (à quelques exceptions près très précisément spécifiées) sous peine de payer une surtaxe particulière annulant en poilu le bénéfice des tarifs réduits.
NOTA : Ces dernières années La Poste a changé plusieurs fois l’appellation "imprimé" : gamme "Publiposte", puis "Tem ’Post" qui sont des produits et services de publipostage.

Inadmis :  dit d’un timbre-poste, ou d’une série de timbres-poste, qui n’est pas accepté par une administration postale étrangère pour affranchir du courrier.
Un timbre inadmis peut être un timbre-poste démonétisé qui ne peut donc plus être utilisé pour l’affranchissement du courrier. Ce peut être aussi un timbre dont le sujet n’est pas accepté par un pays (ce qui génère un conflit postal entre états).
Dans la majorité des cas le courrier qui utilise un tel timbre est renvoyé à l’expéditeur. Le timbre fautif est soigneusement encadré au crayon et non oblitéré et il y a apposition d’une marque "INADMIS".

Inconnu à l'appel : Lorsqu’un courrier ne peut pas être distribué pour cause d’adresse incorrecte, il est remis au centre de tri. Le lendemain, lorsque les facteurs sont réunis et se préparent à repartir en tournée, un appel oral est fait auprès des préposés présents pour tenter de retrouver le destinataire dont l’adresse a pu être incomplète ou mal rédigée. Si cet appel ne donne rien, le courrier est renvoyé à l’expéditeur avec un tampon "Inconnu à l’appel des facteurs" ou "Inconnu à l’appel des préposés".


Inscription marginale : Les marges des feuilles de timbres présentent très souvent des inscriptions. Une des raisons s’explique par la crainte de la réutilisation de ces papiers vierges pour copier les timbres.
Les inscriptions marginales sont à classer en différentes catégories : Certaines d’entre elles, les plus recherchées, sont des publicités postales ou privées, on en retrouve aussi dans les marges des carnets. D’autres correspondent à des marques de service telles que la date d’impression ou le numéro de la feuille. La troisième catégorie a un lien avec le sujet des timbres. Enfin, la dernière catégorie représente des indications de fabrication comme les guillochis, des repères de couleur ou de perforation.

Insuffisance d'affranchissement :  Les envois insuffisamment ou non affranchis peuvent donner lieu à la perception auprès du destinataire et, en cas de refus de ce dernier, auprès de l’expéditeur, d’une taxe : Le destinataire peut toujours refuser le pli et, dans ce cas, le courrier est renvoyé à l’expéditeur, qui devra régler la taxe.
Les conditions de taxation d’un affranchissement insuffisant ont varié en fonction des pays et des époques. En France, de nos jours, La Poste applique une taxe fixe égale à l’affranchissement d’une "Lettre prioritaire du 2ème échelon", à laquelle s’ajoute la différence entre le tarif réel et l’affranchissement constaté.

Imprimatur : « Autorisation d’imprimer accordée par une autorité à un ouvrage soumis à son approbation » Bien que ne figurant pas sur le « Dictionnaire Philatélique & Postal », il me semble important d’introduire une définition claire de ce terme qui est déjà utilisé par certains collectionneurs et experts et qui décrit parfaitement les « essais finaux » de la « grosse tête d’Hermès ». Cette définition est issue du Dictionnaire de la langue française « le nouveau Petit Robert », édition 2007.

Inter panneaux : Partie de feuille ne recevant pas l’impression du timbre, portant parfois des marques ou indications de service, séparant deux panneaux d’une même feuille.





Jour de l'an (Oblitération) : Oblitérations de fortune utilisées entre 1890 et 1902 sur les cartes de Nouvel An.
A l’époque, il était très courant d’envoyer ses vœux en adressant des cartes de Nouvel An. Face à l’afflux de courrier, l’administration postale embauchait temporairement du personnel afin de procéder à l’oblitération de ce courrier. Il fallait alors leur donner suffisamment de cachets oblitérants d’où l’utilisation fréquente d’anciens tampons qui n’étaient plus utilisés. Pour cela, l’administration utilisa d’anciens cachets à date, d’où la date était retirée, ou encore des cachets losanges "petits" ou "gros" chiffres ou avec une ancre furent aussi utilisés.

Journaux : Timbres spécifiques destinés à l’affranchissement des journaux, souvent oblitérés de façon spéciale.





KRAG (Machine) :  Type de machines à affranchir commercialisées par l’entreprise norvégienne Krag Maskin Fabrik A/S. Ces machines ont été utilisées en France de 1906 à 1960.





Label du bureau d'envoi : Nom du bureau de poste à partir duquel un produit postal recommandé est envoyé. Ce label est exigé par la Convention postale universelle de Rome 1906. Peut prendre la forme d’un tampon apposé à la main ou d’une étiquette adhésive.


Lame raclette : Lame flexible en acier incorporée dans la presse qui enlève l’excès d’encre du rouleau d’impression. Parfois, lorsque la presse est au repos pendant un petit moment, l’encre se rassemble sur les bords de la lame raclette, ce qui produit une ligne droite d’encre d’un bord à l’autre de la feuille. Ce défaut est dénommé "défaut de la lame raclette".

Lampe de Wood : Outil de diagnostique utilisé en médecine, plus particulièrement en dermatologie où cette lampe permet d’examiner la peau du patient avec une lumière ultraviolette
L’introduction de produits luminescents dans le processus de fabrication des timbres-poste à partir des années 1960 a contribué à développer l’usage des telles lampes, adaptées pour la circonstance et rendues plus simple d’emploi et moins onéreuses, dans le domaine de la philatélie.
Sous rayonnement ultraviolet, les papiers et les encres utilisés pour la fabrication des timbres réagissent en présentant des couleurs différentes de celles que l’on observe à la lumière du jour. Cette lumière permet par ailleurs de distinguer beaucoup de détails qu’on ne voit pas habituellement.

Langage des timbres :  Au début du XXème siècle on imagina un code qui permettait, selon la position et l’orientation du timbre-poste sur le courrier, d’exprimer des sentiments sans avoir à les écrire explicitement.
On trouve aujourd’hui des enveloppes ou des cartes-postales qui sont affranchies avec des timbres respectant ce code charmant, reflet d’une époque révolue.

Légende : Texte faisant partie d’un timbre-poste, généralement inscrit à sa périphérie. Ce texte peut indiquer le pays d’origine, le nom du personnage ou du site représenté ou toute autre information se rapportant à ce timbre.

Lettre chargée :  Voir : Chargement.

Lettre de pleine mer : Lettre déposée dans une boite aux lettres d’un paquebot alors que celui-ci se trouve dans les eaux internationales.
Dans ce cas, l’affranchissement est réalisé avec des timbres-poste de la nationalité du navire et suivant les tarifs de ce pays. Ces timbres sont oblitérés par des cachets de la poste maritime.
A distinguer des plis d’escale.

Lettre (et numéros et icones) de contrôle : Inscriptions marginales sur les bords des feuilles utilisées à des fins de comptabilité et pour différencier les impressions.


Levée :  Action de retirer d’une boîte aux lettres de dépôt les lettres, imprimés ou cartes postales qui y ont été déposés. Il peut y avoir plusieurs levées par jour.
Le nombre de levées a fortement diminué ces dernières années. A l’"âge d’or" du service postal il pouvait y avoir jusqu’à 6 levées quotidienne, matérialisées par le cachet dateur indiquant l’heure de prise en compte du courrier par le service postal.

Levée exceptionnelle : A la fin du XIXème siècle, pour permettre aux usagers de certains bureaux de grandes villes de reculer l’heure de dépôt de leur courrier, tout en bénéficiant d’un départ - par transport ferroviaire - le jour même, l’administration des postes institua des levées plus tardives dont le produit était ensuite acheminé vers les gares de départ par estafette. Ces levées sont appelées "levées exceptionnelles".
Pour bénéficier de ce service il fallait affranchir son courrier avec une surtaxe proportionnelle au délai supplémentaire accordé.
Les plis acheminés via ce dispositif était affranchis avec des cachets spéciaux comportant la

lettre ’E’.
Paris dans un premier temps puis de nombreuses villes françaises mirent en place ce service qui périclita néanmoins avant la Guerre de 14-18.

Lignes graphitées : Lignes verticales imprimées en noir (sous la gomme) utilisées jadis dans les processus de tri automatique.

LISA  (Libre Service Affranchissement) : Service de délivrance automatisé de vignettes d’affranchissement mis en place depuis 1981.

Les automates distributeurs ( Borne LISA ) sont des machines à affranchir qui permettent l’achat de vignettes d’affranchissement d’un montant varié fonction du poids et de la destination des envois.
Les "vignettes LISA" peuvent être d’un type standardisé ou alors être illustrées.

Lithographie (ou litho) : Procédé d’impression qui est employé pour la majorité des émissions modernes.
Les timbres imprimés selon cette méthode sont plats au toucher, par opposition aux timbres imprimés "par enfoncement".


Locaux : Timbres utilisés dans une province ou ville seulement pendant des périodes de liaison postale restreinte. Il faut distinguer entre les timbres locaux de nature officielle et privée.

Littérature : Classe philatélique où concourent des ouvrages sur des sujets philatéliques, quel que soit le type de sujet traité (monographie, histoire postale, ouvrage pédagogique, etc.).La classe a été élargie à tous types de publications philatéliques : journaux et périodiques philatéliques mais aussi vidéos et sites internet dont le sujet est philatélique.

Livraison personnelle : Service postal qui exige une livraison au destinataire en personne.

Livre annuel : Produit philatélique qui comprend (généralement) un livre relié contenant toutes les émissions d’un pays sur une année calendaire, plus des informations générales et des histoires. Il s’agit souvent d’un produit de prestige.


Livre souvenir : Livre illustré contenant des informations sur une émission particulière de timbres-poste et sur le thème auquel elle est consacrée. Comprend généralement un seul jeu des timbres-poste considérés. Il s’agit plus d’un ouvrage documentaire que d’un produit philatélique.

Losange chiffre (cachet) : Cachet destiné à annuler les timbres-poste et utilisé principalement de 1852 à 1862.
Ce cachet était constitué d’une grille de points au centre duquel se trouvait le numéro de bureau.
Les premiers cachets utilisés sont dits "Petits chiffres" ( "PC" )et ont été en usage de 1852 à 1862.
Les numéros de bureau ont été attribués en fonction d’une nomenclature des bureaux de poste en service en décembre 1852. Celle-ci démarre à 1 (Abbeville) et finit à 3703 (Yvré l’Évêque) pour la métropole (hors les bureaux de Paris qui utilisent un cachet étoilé).
A partir de 1862 de nouveaux cachets sont distribués. Ils sont pratiquement identiques mais le numéro du bureau de poste a été agrandi, d’où leur dénomination "Gros chiffre" ( "GC" ). Ils sont utilisés jusqu’en 1876 (mais on connait de nombreuses utilisations plus tardives).

Losange grille (cachet) : Cachet destiné à annuler les timbres-poste de 1849 à 1852.
Ce cachet mesurait 27 X 20,5 mm et était constitué de deux séries de traits parallèles qui s’entrecroisaient.
L’encre utilisée était noire mais on trouve des annulations rouges ou bleues.

Loupe : Instrument optique important dans la philatélie pour l’examen approfondi du timbre.





Machine à affranchir : Machine laissant, sur une correspondance ou sur une étiquette gommée, une empreinte qui affranchit le courrier sans nécessité d’oblitération. Selon les marques et les époques, la machine imprime une seule valeur d’affranchissement, plusieurs valeurs prédéterminées, ou même toutes les valeurs possibles jusqu’à sa capacité maximale.

Maculé : Se dit d’une impression qui, trop encrée par suite d’un incident technique, dénature le graphisme du timbre. Il peut aussi s’agir des traces laissées au verso d’un timbre-poste lorsque les feuilles ont été empilées alors que l’encre n’était pas sèche (maculature).

Mail art voir: Art postal.

Mancoliste : Liste des timbres qui manquent au collectionneur.

Maquette : La maquette est une représentation partielle ou complète d'un timbre  afin d'en tester et valider certains aspects.

Marcophilie : Branche de la philatélie concernant uniquement les marques postales.

Marge : Partie du papier, généralement blanche, qui se trouve entre les perforations et la partie réservée au dessin du timbre-poste. Dans le cas des timbres non perforés, la marge correspond à la moitié de cette zone limite.

Marque d'entrée : Marque postale apposée sur les courriers aux frontières afin de préciser le pays d’envoi et le bureau de poste de passage.

Marque postale : Empreinte, déposée au moyen d’un outil, sur un courrier, pour les besoins du traitement du courrier. Elle permet d’apposer une annotation, de quelque nature qu’elle soit, nécessaire pour le service postal qui l’achemine.
Certaines de ces marques portent le nom de "timbre", ce qui peut porter à confusion.
Les philatélistes qui étudient spécifiquement les marques postales sont appelés des marcophiles.

Marques de cellule photoélectrique : Marques sur le bord d’une feuille de timbres imprimée qui peuvent être reconnues électroniquement pour permettre le contrôle de la qualité et le comptage des feuilles.


Marque de contrôle : Lignes ou autres marques utilisées par l’imprimeur pour assurer un repérage correct des couleurs lors de l’impression. Sont aussi utilisées pour prévenir la contrefaçon.

Marques ou surcharges de contrôle : Lorsqu’une partie du stock a été volée ou détournée, les timbres-poste restants peuvent être surchargés par un dispositif, en même temps qu’on interdit l’utilisation des timbres-poste sans surcharges.
Ces surcharges sont appelées "surcharges de contrôle" ou "marques de contrôle".
Voir : Para-oblitération.

Marque secrète : Identifications faites sur le dessin d’un timbre-poste, à l’origine pour des raisons sans rapport avec la sécurité. Actuellement utilisées pour détecter ou prévenir la contrefaçon.
Ces marques ne sont visibles qu’à l’aide d’une loupe ou d’une visionneuse spéciale.

Marques, lignes et points d'orientation : Il s’agit des marques, lignes ou points fins apposés sur la plaque d’impression pour servir de guide au graveur ou à l’ouvrier lors du transfert de l’impression. Habituellement enlevés lors du processus d’impression.

Maximaphilie : Collection des cartes maximum.

Métallique : Timbre réalisé en métal.

Millésime : Indication de l’année d’impression sur le timbre ou sur la marge. Les millésimes dans la philatélie française des premières années, collectionnés en paire avec marge inter panneaux, portant le millésime, furent remplacés par les coins-datés.

Mécanotélie : La maximaphilie est la discipline philatélique qui a pour but de collectionner des cartes-maximum.
La maximaphilie est une classe de compétition la philatélie, classe reconnue et réglementée par la Fédération Internationale de Philatélie. 

Mesure des perforations :  Evaluation de l’écartement des perforations sur un timbre. Il s’agit du nombre de trous tous les deux centimètres.
Cette mesure est effectuée à l’aide d’un odontomètre.

Mignonnette : Enveloppe de petite dimension utilisée pour l’expédition sous pli de cartes de visite.
Les mignonnettes ont bénéficié à certaines périodes de tarifs réduits.

Millésime : Terme de collectionneur qui désigne le chiffre indiquant le numéro d’ordre de l’année d’impression d’une feuille de timbres
Ce chiffre peut être ambigu pour les timbres ayant eu une longue durée de vie. Par exemple un chiffre ’7’ peut indiquer que la feuille a été imprimée en l907 ... ou en 1917.

Minimum de perception : Taxe minimum perçue sur un objet postal soumis à une taxe de pénalité (insuffisance d’affranchissement, non affranchissement ou autre).

Modernes : En France ce terme désigne les timbres-poste émis après 1940. Ils succèdent aux timbres dits "semi-modernes".


Molette : Pièce en acier doux recevant le "négatif" du poinçon et destinée à dupliquer l’image de celui-ci sur le dispositif matériel qui sera utilisé pour réaliser l’impression (planche ou cylindre).
L’opération de duplication peut générer, malgré les précautions prises, des différences minimes dans les empreintes ainsi réalisées. Cela est à l’origine des états possibles d’un timbre.

Monographie : Spécialisation qui amène à rechercher tout ce qui concerne une émission (exemple "type Sage") ou un seul timbre. Cette collection rassemblera les timbres, les entiers-postaux, les variétés, les épreuves de luxe, etc.
Les philatélistes qui se lancent dans ce type d’étude sont souvent considérés comme des spécialistes du sujet collectionné et sont souvent à l’origine de découvertes.

MonTimbrAMoi :  Service proposé par La Poste via Internet qui permet de faire imprimer et de se faire livrer des timbres personnalisés.
C’est le client qui, de chez lui et sur son ordinateur, choisit la figurine qui sera imprimée sur son timbre (moyennant quelques restrictions compréhensibles). Une fois cela fait il passe commande de la quantité de timbres souhaitée et paye le service rendu. Les timbres lui sont envoyés par La Poste et ils ont un pouvoir d’affranchissement identique à des timbres-poste achetés au guichet.
Tous les "Timbres à moi" sont des timbres autocollants à validité permanente.
A l’heure actuelle ce produit est décliné sous plusieurs conditionnements : feuille de 30 timbres, planche de 10 timbres dans un collector, carnet de 10 timbres, carnet souvenir de 4 timbres.

Mutilation : Habitude qui consiste à déchirer une partie du timbre-poste (p. ex. un coin) après l’avoir collé sur une enveloppe pour empêcher tout usage postal ultérieur.




 



Nettoyé : Se dit des timbres dont on enlève le tampon de la poste par exposition aux rayons du soleil ou par un procédé chimique.
Peut aussi désigner les timbres-poste débarrassés des traces visibles de rouille en vue d’augmenter leur valeur sur le marché secondaire.

Non adopté :  Projet de timbre dont la maquette n’a pas été retenue par l’administration postale et qui n’est donc connu qu’à l’état d’œuvre d’artiste.

Non dentelé : Timbre-poste imprimé en feuilles sans perforations ou autres moyens de séparation. Les émissions anciennes de timbres du milieu du XIXe siècle étaient presque toutes dépourvues de perforations, de sorte qu’il fallait utiliser des ciseaux pour les séparer.

1988 FRANCE N°2544A NON DENTELÉ NEUF LUXE** COTE 30€ D2168


Non émis : Timbre-poste dont la création a été décidée, dont l’effigie, la valeur faciale et les couleurs ont été sélectionnées, et qui ont fait l’objet d’un commencement de fabrication, sans toutefois être livrées au public par suite d’une décision de l’administration des postes.

Notice philatélique : Les notices philatélique sont éditées par la poste à chaque émission de timbre. Elles mentionnent les caractéristiques de chaque timbre et donnent une brève description du sujet représenté. 

Nuance : Terme philatélique utilisé pour désigner la couleur d’un Timbre et les variations de couleurs dans une même émission.

Nuancier : Carte de teintes concernant les couleurs généralement utilisées dans les timbres. Souvent édités par les imprimeurs et les négociants en timbres-poste et qui permet de vérifier la couleur d’un timbre et les variations de couleurs dans une même émission.

Numéro de plaque :  Chaque plaque utilisée dans l’impression porte un numéro. La collection de ces numéros qui apparaissent en marge de la feuille est très répandue, surtout lorsqu’ils varient à chaque.

Numéros communs : de certains timbres-poste pour indiquer l’ordre dans lequel les clichés ont été exécutés par les imprimeurs. Il ne s’agit ni de numéros de contrôle ni de numéros de clichés.


Numéros de rouleaux : Numéros figurant sur les bords ou les gouttières des feuilles, correspondant aux différents rouleaux utilisés au cours de l’impression de la photogravure. Il faut un rouleau par couleur, et chaque rouleau comporte un numéro distinct. Un numéro distinct figure pour chaque couleur différente utilisée dans les timbres-poste polychromes.

 

Numéro de série : Timbres-poste émis avec une série de numéros. Souvent utilisés pour une émission limitée de feuilles miniatures ou de feuilles-souvenirs.


NVI : Sigle de No Value Indicator.
Timbres à validité permanente sans valeur faciale apparente. En général une indication complémentaire est imprimée sur le timbre pour indiquer quel type de courrier il peut affranchir.


 



O.P.R. Objet à Prix Réduit : Terme qui désigne tous les objets postaux qui bénéficient de tarifs postaux réduits : imprimés, papiers d’affaire, échantillons, etc.


Oblitération : Voir aussi Cachet. Marque ou empreinte d’oblitération de tout type appliquée sur un timbre-poste pour signifier l’expédition ou la réception du courrier et pour empêcher toute nouvelle utilisation du timbre-poste. L’oblitération peut être faite à la main par l’application d’un tampon comme elle peut être faite à l’aide d’une machine. Parfois, si le timbre n’a pas été oblitéré au départ, il peut être annulé au stylo à bille. L’oblitération mécanique moderne comporte deux éléments : la flamme et le timbre à date. Oblitération manuscrite : Oblitération d’un timbre-poste à la main, que ce soit au stylo, à l’encre ou à l’aide d’un feutre ou d’un stylo à bille. L’oblitération se fait par une ou plusieurs lignes droites ou par des paraphes.

Oblitération de complaisance : Oblitération appliquée soit à la demande du collectionneur sur un timbre collé ou non sur une enveloppe, soit par le gouvernement émetteur qui ne désire pas mettre dans le négoce philatélique des timbres neufs vendus à vils prix.

Oblitération manuscrite : Oblitération d’un timbre-poste réalisée à la main, que ce soit au stylo, à l’encre ou à l’aide d’un feutre ou d’un stylo à bille. L’oblitération se fait par une ou plusieurs lignes droites ou par des paraphes. En Amérique, on utilise l’expression "oblitération au stylo".

Oblitération typographique : Annulation de timbres-poste réalisée par les caractères d’imprimerie des journaux.
Il s’agit d’un dispositif spécifique à l’expédition des journaux : le timbre-poste était apposé en haut et à droite de la première page du journal avant l’impression de celui-ci. L’opération du timbre était donc réalisé par l’impression du journal elle-même.
Ce procédé d’oblitération a surtout été utilisé de 1870 à 1890 puis est tombé peu à peu en désuétude. 

OBLITÉRÉ :Désigne un timbre-poste qui a reçu une oblitération, c’est-à-dire une empreinte de timbre à date, qui indique que le timbre-poste a rempli son rôle postal en affranchissant le courrier.

Oblitéré sur commande ou O.S.C. : Oblitération apposée sur un timbre ou un document philatélique qui n’a pas voyagé, c’est-à-dire non acheminé par l’administration postale.
L’oblitération est donc directement apposée par une administration postale afin de vendre les timbres à faible prix aux collectionneurs et s’assurer que ces derniers ne les utiliseront pas sur le courrier. Cette technique permet d’avoir des timbres oblitérés qui n’ont pas voyagé et en bon état, ces timbres disposent également la gomme d’origine.
De nombreux pays, tels ceux de l’Europe de l’Est ou la Mongolie ont fait réaliser de nombreuses séries de timbres avec ce type d’oblitération et ont inondé le marché ... provoquant l’effondrement de celui-ci. Car si ces timbres permettent de monter rapidement une jolie collection, destinée aux collectionneurs débutants voire aux enfants, à faible coût, ils sont souvent déconsidérés et sans intérêt par les collectionneurs chevronnés.
Ces timbres constituent aujourd’hui l’essentiel du contenu des pochettes de timbres vendus à vil prix.

Odontomètre : Petit appareil servant à mesurer le nombre de trous entre les dentelures d’un timbre, le chiffre mesuré correspond au nombre de perforations contenues dans 2 centimètres.

Offset : Procédé d’impression sans relief, apparenté à la lithographie. Dans le domaine de la philatélie, il apparaît en 1986 avec les timbres de service du Conseil de l’Europe.

OL (MARQUE) : Marque postale apposée à partir de 1868 par un facteur et tombée en désuétude après 1900. Elle signalait l’origine locale (OL) du courrier qui lui est remis en main propre. Cette marque permettait également d’oblitérer le timbre-poste.
Les lettres dont le destinataire était situé sur le parcours du facteur étaient distribuées directement sans passer par le bureau de poste.
Il existe deux marques distinctes :
- Lorsque le cercle est pointillé : la marque est utilisée par les facteurs de villes lorsque leur tournée les emmenaient dans des zones rurales.
- Le cercle est plein : utilisée par les facteurs locaux.

OR (MARQUE) : Marque postale apposée par un facteur pour signaler l’origine rurale du courrier. Elle n’est utilisée que sur le courrier remis en main propre au facteur. Elle permet d’oblitérer le timbre-poste (la marque est normalement apposé à cheval sur le timbre-poste et l’enveloppe ) mais on la trouve aussi à coté.
Les lettres ainsi marquées peuvent, le cas échéant, être distribuées directement sans passer par un bureau de poste. Sinon elles sont traitées normalement.
Apparus en 1836 on trouve ces cachets jusqu’en 1912.

 

Or : Timbre en or.





Paire : Deux timbres-poste joints l’un à l’autre, verticalement ou horizontalement, perforés ou non. Paire en gouttière : Paire de timbres placés sur l’un des deux côtés de la marge.

Paire en gouttière : Paire de timbres placés chacun de part et d’autre de la marge centrale d’une feuille.
Autre nom : Paire avec inter panneau.

Papier : Les timbres sont imprimés, suivant époque ou suivant besoin, sur différents supports; le philatéliste doit prendre en considération les différentes sortes de papiers, car parfois un papier spécial, utilisé pour une petite partie du tirage d’un timbre-poste, peut augmenter énormément la valeur du timbre. De plus, la connaissance des particularités des papiers différents permet au philatéliste-expert de discerner le vrai du faux ou bien de détecter réparations et truquages.

Papier d'affaire : Catégorie de courrier à usage commercial, pouvant être manuscrit et bénéficiant souvent, sous certaines conditions, d’un tarif postal réduit.
Parfois assimilé à des imprimés, parfois détaché de cette catégorie.


Papier baudruche : Il s’agit de feuilles, imprimées dans diverses couleur, sur des papiers d’épaisseurs très diverses, destinées à être fixées, en plusieurs épaisseurs, sous la feuille devant recevoir l’impression. Cette mise en train a pour but de compenser les irrégularités de la planche. La première impression fut souvent réalisée sur toile… 

Papier Bristol : Papier compressé mais non couché

- plus ou moins blanc

- aspect satiné

Normalement on ne le trouve pas dans le commerce, il est réservé pour les essais.

Papier bulle : Papier épais - jaunâtre - texture légère - qualité médiocre - très peu usité Il ressemble à notre ancien papier toilette hygiénique dit « bulle-corde lisse » expression utilisé à cause de sa couleur.

Papier carton : Papier dépassant 224g/m², blanc, un peu poreux Peu existent en cette matière Ici timbres de l'époque pour la propagande Nazi.

Papier cigarette : papier très mince et plus ou moins opaque.

Papier coloré : la surface d’un timbre (souvent le recto uniquement) est uniformément coloré.

Papier côtelé : la surface d’un timbre présente une structure creusée et uniforme, obtenu par passage entre des rouleaux presseurs.

Papier couché : Papier constitué de plusieurs couches juxtaposées, de qualité mauvaise à excellente Le support constitue la partie principale, de couleur variable Le kaolin (argile de craie) en recouvre les feuilles, cette craie rend le papier très lisse De nombreux timbres anciens comme modernes existent en cette matière et dans tous les pays. La composition du papier régale les yeux, en effet l'image ou la photo donne un excellent rendu. La difficulté consiste à le conserver que ce soit sur du couché mat ou couché brillant, il a tendance à jaunir. Il faut aussi penser que la craie est plus ou moins protégée.

Papillon de Metz : Procédé de transport aérien du courrier en-dehors de la ville de Metz employé lors du siège de la ville pendant la guerre de 1870.
Environ 25 ballons de taille modeste (un à deux mètres de diamètre) gonflés au gaz d’éclairage ou à l’hydrogène et portant des liasses de courrier, ont été lâchés de Metz assiégée en septembre et octobre 1870. Environ la moitié des lettres ainsi expédiées ont été récupérées et acheminées à bon port.

Papier de passe : Feuilles de papier utilisées pour tester les presses. Détruites après utilisation et surcharges noires "annulation".

Papier de riz :Papier de mauvaise qualité, fibreux, s'effrite facilement. Fabrication manuelle à partir de fibre de papier, collé avec une pâte de riz, plus ou moins blanc. Dentelure incontrôlable.

Papier pelure : Très fin et léger, fragile, généralement blanc. Il est tellement fin que l'image imprimée apparait sur les deux faces du timbre. (Ce papier, pour vous donner une idée : Il s'utilisait avec le papier carbone dans les anciennes machines à écrire pour confectionner des doubles). Ci-dessous un Cérès sur papier pelure.

Papier en soie : Voir Papier granité.

Papier enduit : Désigne tout papier de sécurité traité avec un enduit spécial, comme, par exemple, les surfaces traitées à la craie ou au phosphore.
Le papier peut être enduit sur un côté ou sur les deux pour différentes raisons.

Papier enduit de craie : Papier enduit d’une substance crayeuse pour que l’encre d’oblitération adhère plus facilement au timbre-poste.

Papier fil de soie : Papier dans lequel on a incorporé un fil de soie à des fins de sécurité.

Papier fort : Type de papier épais, d’environ 180 grammes/m2, largement utilisé dans la production des feuilles d’albums pour timbres-poste.

Papier gaufré : Un papier se dit gaufré lorsqu'un relief léger peut se sentir au toucher ou même se voir en penchant le timbre. Sur certaines Marianne de Beaujard les étoiles ont été gaufrées et dorées à l'argent. Le timbre passe à sec entre deux cylindres gravés et qui laisse un léger relief de cette gravure. Sur le timbre ci-dessous (non dentelé) le visage accuse un relief.

Papier glacé : Une fois sec le papier se retrouve de nouveau compressé de manière à ce qu'il soit le plus lisse possible. (Ne pas confondre avec le papier verglacé ou vernissé) Ce papier s'utilise généralement pour les timbres dit de "luxe". Pourtant le support n'améliore pas la tenue des couleurs, bien au contraire et de plus il se raye facilement. Ci-dessous timbre sur papier glacé pour l'exposition internationale de Paris en 1931.

Papier GC : Papier de "Grande Consommation".
Papier de qualité très médiocre utilisé de 1916 à 1920 pour l’impression des timbres d’usage courant. 

Papier Guimet : C'est un papier auquel on ajoute un produit azurant, certaines fibres de cellulose absorbent le bleu donnant un aspect un peu jaunâtre et ce problème se corrige par ajout de ce produit. Un effet de blancheur éclatante se manifeste ainsi sur le timbre. De nombreux timbres sont émis avec ce produit azurant depuis les années 60/70.

Papier granité : Papier qui associe des fibres colorées et des fibres décolorées.


Papier huileux : Lorsque le papier est sec il passe à l'imprimerie, il subit une impression huileuse. Le résultat donne un papier huileux et translucide. L'opération s'effectue dans cette logique car il est très difficile d'imprimer un papier déjà huileux. 

Ci-dessous le Cérès n° 549. (Ces timbres entrent dans le cadre des variétés et non des particularités).

Papier Japon : Fin, soyeux et résistant. Très bonne qualité. Blanc à jaunâtre (voir nuancier). Durabilité importante. Fabriqué à partir du chanvre de Manille. Papier ayant beaucoup servi après la libération pour les timbres Mercure et Iris.

Papier jaunâtre : Très mauvaise qualité, se fabrique avec beaucoup de paille et peu de cellulose, jauni très facilement avec le temps. Ci-dessous timbre assez rare type Blanc n°111 (on visualise bien la couleur du papier par rapport aux autres timbres.

Papier Kraft : Papier généralement de couleur marron clair et fabriqué à partir du chanvre de Manille. Utilisé à grande échelle pour l’emballage et les enveloppes de grande taille.

Papier ondulé : Papier qui ne comporte pas de motif directionnel. La majorité des papiers modernes sont de ce type.

Papier pelure : Papier fin, fragile et généralement transparent.

Papier quadrillé : IL ne s'agit pas du papier qui est quadrillé mais d'un vernis gras apposé dessus, il se voit plus ou moins par transparence sur le verso du timbre. Ensuite le timbre est imprimé normalement. Objectif : décourager les fraudeurs.

Papier poreux : lisse et absorbant, sensible à l’humidité et qui, par conséquent, n’est pas adapté à l’impression de timbres-poste de bonne qualité.

Papier satiné : Fin et lisse, surface brillante, légèrement crème. Le traitement consiste à passer la feuille de papier  entre plusieurs cylindres avec des duretés et des températures différentes. De nombreux timbres sont émis avec ce papier et dans tous les pays.

Papier vélin : Papier le plus utilisé pour les timbres, généralement très blanc et satiné, très bonne qualité, soyeux, lisse et sans grain. Ce papier pourrait être comparé aux ramettes utilisées pour imprimer nos documents, les imprimeurs l'employèrent dès 1852. Sur les anciens timbres une empreinte de surface peut apparaître, en effet le séchage du papier s'effectuait sur un treillis métallique ou plastique.

Papier vergé : Le papier vergé, papier le plus produit du 12e siècle au 19e, laisse apercevoir par transparence de fines lignes parallèles verticales ou horizontales. Elles sont laissées par les vergeures et les fils de chaîne.

Paquebot : Oblitération de la poste apposée sur le courrier déposé "à la main" à bord d’un navire.

Paquet-poste : Envois postaux pesant (ne dépassant pas 3 à 5 kilos selon les époques) qui pouvaient être pris en charge par les services postaux et non par ceux des colis postaux (pour les paquets plus pondéreux ou volumineux).

Paquet-poste express : Forme moderne d’entier postal en matière plastique dont les droits d’affranchissement sont inclus dans le prix d’achat, mais sur lequel ne figure généralement pas d’impression d’une figurine de timbre-poste.
Actuellement, ces produits sont de plus en plus utilisés comme emballages pour les colis d’un montant et d’un poids fixes.

Paquet souvenir : Qui comprend des timbres-poste et parfois des informations supplémentaires sur le timbre-poste ou sur l’événement commémoré, et qui est présenté dans un classeur spécial en papier ou en matière plastique.

Par avion :  Marque postale ou vignette apposée sur un courrier pour spécifier que ce dernier doit utiliser les moyens de la poste aérienne pour son acheminement.

Para-oblitération : Oblitération apposée sur les feuilles de timbres destinées à être détruites. Cette oblitération se présente sous différentes formes destinées à littéralement maculer les timbres, comme par exemple des hexagones concentriques. Ces feuilles étaient destinées à la destruction pour cause d’invendus ou suite à des essais de fabrication.

Partiellement dentelée : Enregistrement d’une seule partie de la dentelure sur le bord d’un timbre. Il s’agit d’un défaut de perforation provoqué par la machine ou par l’opérateur.

Partiellement effacé : Cas où le dessin du timbre a été accidentellement enlevé.

Peigne : Equipement qui assure la perforation des timbres. Trois des quatre côtés des timbres sont perforés en même temps, puis un second passage du peigne permet de perforer la ligne de timbres suivante en terminant la perforation du quatrième côté de la première ligne.
Cette perforation entraine une perforation pouvant être incorrecte dans deux des quatre angles des timbres.


Peluche : il s'agit de timbres autocollants "gadgets" réalisés en tissu.

Pelurage : Synonyme d’aminci. Terme utilisé lorsque ce dernier est de faible surface et de faible profondeur.
Certains timbres, imprimés dans des conditions précaires sur des papiers de mauvaises qualités présentent généralement des pelurages.


Percé en ligne : Perforations faites par une tête perceuse droite, par opposition au perçage en peigne, par exemple. 

Percé en peigne : Perforations disposées en forme de peigne, par opposition au perçage en ligne.

Percé à la herse : Tout est fait d’un seul coup alors c’est une méthode presque infaillible

Percé en Zigzag : Se dit de timbres dont les bords ont reçu les empreintes d’une lame coupante ayant pour but de faciliter leur séparation. Dans ce cas les empreintes sont disposées en zig-zag de manière à donner l’impression d’une simili-dentelure.


Péréquation : Système de tarif postal unique pour tout un territoire national où les liaisons à faible coût compensent celles à coût élevé.
Notion imaginée vers 1832 par Alexandre Glais-Bizoin, député des Côtes du Nord et dont d’Emile Zola fut le secrétaire particulier. Alexandre Glais-Bizoin a aussi imaginé ce qu’aurait pu être le premier timbre-poste ; malheureusement ses collègues députés et son gouvernement ne le prirent jamais très au sérieux, et ce fut Rowland-Hill qui, dix ans plus tard, eut la paternité du premier timbre-poste, le fameux One Penny Black.

Perforation ou dentelure : Moyen utilisé pour faciliter la séparation des timbres d’une feuille en incorporant des trous de séparation étroitement espacés dans le papier (communément appelée dentelure).


Perforation automatique : Perforation faite par une machine.

Perforation irrégulière : Perçage produisant des espaces variables entre les trous ou bien un mauvais alignement.

Perforation manquée: Désigne des timbres perforés pour lesquels une ligne de perforations a été accidentellement omise entre des timbres-poste adjacents ou entre des rangées de timbres-poste, suite à un mauvais perçage par la machine ou par l’opérateur, et qui n’ont pas été décelés lors du contrôle final effectué par l’imprimeur.

Perforation privé : Perforation non officielle de timbres-poste produits officiellement.

Perforation rotative : Perforation faite par le passage du papier entre deux roues rotatives, l’une pourvue d’aiguilles et l’autre de trous dans lesquels les aiguilles viennent s’ajuster.

Perforations composées : Terme utilisé pour désigner un timbre qui a deux ou plusieurs perforations différentes sur ses côtés.


Perforations mixtes : Timbre qui comporte des perforations dont les écartements sont différents sur un ou plusieurs côtés.


Perforations nettes :Perforations qui ne sont ni déchiquetées ni déchirées, par opposition à celles qui sont irrégulières. Les perforations inégales sont souvent dues à un papier de mauvaise qualité du papier ou au fait qu’on a perforé trop de feuilles à la fois.


Perforations par machine à coudre : Perforations primitives réalisées sur une feuille de timbres-poste non perforée à l’aide d’une machine à coudre.


Perforé : Ne pas confondre avec dentelure. La perforation officielle transforme un timbre d’usage courant en timbre spécifique, tandis que la perforation privée est une mesure de sécurité effectuée par de grandes entreprises pour contrôler l’usage de leur affranchissement. Ces timbres perforés de nature privée sont collectionnés par des spécialistes mais généralement la perforation baisse remarquablement la valeur du timbre.

Périodique : Publication paraissant à intervalles réguliers.
Ce genre d’imprimé bénéficie, sous certaines conditions, d’un tarif postal réduit.

Petit chiffre : Losange chiffre (cachet).

Petite poste : A l’origine la Poste aux Lettres ne s’occupait que de collecter et de distribuer du courrier d’une ville à l’autre. Les lettres qui, volontairement ou par mégarde, étaient mises dans la boite n’étaient pas portées à leurs adresses mais mises aux rebut.
C’est ainsi qu’a été créé la Petite Poste, organisation privée avec privilège du Roi, dont la fonction était la collecte, l’acheminement et la distribution des lettres dans une ville et dans sa proche banlieue. 

La Petite Poste est créée à d’abord à Paris en 1653 par Renouard de Villayer, conseiller d’Etat, mais ce fut un échec. Elle renait en 1758 avant d’être "nationalisée" en 1780. Son succès intéresse les villes de province et c’est ainsi que d’autres concessions seront accordées à Bordeaux, Lyon, Nantes, Rouen, Nancy, Strasbourg, Marseille et Lille.

Phil@poste - Boulazac : Nom actuel de l’institution française chargée, depuis 1880, de l’impression des timbres postaux et fiscaux à destination des administrations postales françaises (La Poste, mais aussi administrations postales autonomes outre-mer) et d’administrations postales étrangères.
Avant 1958, elle fabriquait également les timbres en usage dans les colonies françaises.
Depuis 1880, cet atelier a changé de noms à plusieurs reprises : initialement Atelier des timbres-poste, elle est devenue par la suite Imprimerie des timbres-poste et des valeurs fiduciaires (ITVF) jusqu’en mars 2006.
Depuis juin 1970, l’imprimerie des timbres-poste et des valeurs fiduciaires est située à Boulazac (dans une zone industrielle proche de Périgueux).

Philatélie : Connaissance des timbres de collection, art de les collectionner.

Philatélie fiscale : Etude des timbres fiscaux et de leurs conditions d’utilisation.
Avec le temps les spécialistes de ce type d’étude se sont rapprochés de la philatélie du fait de nombreux points communs.
Aujourd’hui, la philatélie fiscale est représentée sous la forme d’une classe de compétition particulière.

Philatélie jeunesse : Classe de compétition philatélique s’adressant aux jeunes de 14 à 21 ans.

Philatélie polaire : Collection d’enveloppes, d’entiers postaux, de timbres-poste et de vignettes fait revivre l’épopée des explorateurs partis à la conquête des pôles. Elle traite des aspects historiques, géographiques, techniques, scientifiques de l’exploration et de la recherche se déroulant dans les régions polaires.
La philatélie polaire constitue aujourd’hui une classe de compétition philatélique à part entière.

Philatélie thématique : La philatélie thématique (baptisée à l’origine philatélie constructive) est l’une des façons principales de collectionner des timbres-poste et autres documents philatéliques et postaux. Elle consiste à rassembler ces derniers s’ils ont un rapport avec un thème particulier, puis à les organiser pour une présentation publique ou une conservation dans un but encyclopédique.
Le collectionneur thématique choisit un sujet selon ses goûts, les disponibilités des timbres ou ses objectifs scientifiques. Parmi les thèmes récurrents : une partie de la faune ou de la flore, les avions, un sport, un type d’événement sportif (Jeux olympiques, coupe du monde de football), un personnage célèbre, un métier, etc. Il recueille alors les timbres et documents qui illustrent ce thème directement ou indirectement (un animal ou un objet à l’arrière-plan d’une scène). Il peut ou non leur ajouter d’autres documents philatéliques : oblitération, flamme postale, enveloppe, télégramme, carnet de timbres, connaissement ou entier postal illustrés, carte-maximum, etc. Les timbres recueillis par les thématistes sont généralement les figurines postales relatives à leur centre d’intérêt.

Philatéliste : Personne qui étudie et connaît les timbres-poste.
Par extension, on appelle philatélistes les collectionneurs de timbres-poste et même tout collectionneur d’objets liés à la production des timbres-poste (épreuves, essais) ou d’objets ayant circulé par la poste (lettres comportant des marques postales, avec ou sans timbre-poste) ou de documents se rapportant à des services de la poste (opérations financières, télégraphe, colis postaux, contreseing, etc.).
Une extension complémentaire fait considérer comme philatélistes les collectionneurs de vignettes (erinnophilie) et documents fiscaux.

Phosphore et  phosphorescence : Substance phosphorescente appliquée au papier ou à l’encre d’impression et qui émet un rayonnement ultraviolet ou une autre radiation électromagnétique. Très important dans l’utilisation des machines électroniques modernes de reconnaissance et de tri des lettres pour localiser le timbre et l’oblitérer. Peut être aussi appliqué en motif au timbre-poste (ex. barres en phosphore).

Photogravure : Procédé utilisé pour l’impression des timbres, dans lequel le négatif est réalisé par reproduction photographique du dessin à autant d’emplacements que la feuille comporte de timbres. On utilise des plaques en cuivre sur lesquelles le dessin est gravé. Il faut une plaque différente pour chaque couleur du timbre-poste, ce qui en fait un procédé plus onéreux que la lithographie.

Pigeongramme : Message porté, en 1870, vers Paris par des pigeons envoyés de Tours puis de Bordeaux, où le gouvernement s’est successivement retiré, pendant l’encerclement de la capitale par les Prussiens en 1870-1871.
Plus de 300 pigeons avaient été embarqués par ballons-monté dans des paniers d’osier ; la plupart appartenaient à des particuliers parisiens qui, par patriotisme, les mirent au service des autorités. Arrivés à destination, ils ont été équipés de petits étuis contenant des "microfilms" de 3 à 4 cm sur collodion (support transparent fabriqué à base de nitrocellulose, d’éther et d’alcool). Les pigeons ont ensuite été relâchés au plus près de Paris car ils étaient censés retrouver leurs points de départ parisiens. Mais seule une cinquantaine de pigeons sont parvenus à destination.


Pince : Instrument indispensable pour le philatéliste permettant la manipulation du timbre avec soins sans les endommager, les salir ou les tacher de graisse. L’extrémité des branches doit être mince afin de s’insérer facilement sous les timbres sans détériorer les bords ou la dentelure. Elles sont habituellement en acier inoxydable, nickelé ou chromé.

Piquage : Les premiers timbres-poste étaient non dentelés et il fallait utiiser une paire de ciseaux pour les détacher de la feuille. Rapidement on essaya de trouver des moyens plus rapides et efficaces pour réaliser cette opération. La première idée fut de "piquer" la feuille de timbres, dans la marge entre les timbres, afin de faciliter leur détachement par simple traction (ex : piquage avec des machines à coudre).
Différents essais de piquage furent réalisés en France dans les années 1860 ( piquage "Susse", piquage "de Clamecy", etc.). Ces essais ne furent pas couronnés de succès et furent rapidement supplantés par les premiers timbres dentelés "officiels".
Les timbres issus de ces essais - très rares - sont à rechercher sur lettre. Il est en effet aisé de réaliser aujourd’hui des faux.

Piquage à cheval : Dans certains cas de dérèglement de la machine devant perforer les feuilles de timbres, la dentelure se trouve plus ou moins décalée, soit verticalement soit horizontalement. Dans certains cas extrêmes la dentelure est réalisée sur la figurine du timbre, on parle alors de "piquage à cheval".

Planche : Unité d’impression employée en typographie à plat. Par extension, feuille de timbres.

Plaque de travail : Terme technique qui désigne le cliché utilisé pour imprimer la valeur, ou bien le nom et la valeur, sur un timbre, imprimé en deux opérations.

Plaque fêlée : Fait référence aux lignes blanches ou incolores sur un timbre que provoque une plaque d’impression endommagée par usure ou manipulation inappropriée.

Plaque nettoyée : Lorsque l’encre vient encrasser une plaque de nettoyage après un usage ininterrompu, la qualité d’impression des timbres produits est mauvaise.
Les timbres-poste imprimés à partir de la même plaque après nettoyage auront un aspect propre et net, ce qui permettra de les identifier facilement comme ayant été imprimés à partir d’une "plaque nettoyée".
Ce phénomène affecte rarement les timbres-poste modernes produits sur des imprimantes dotées de dispositifs de sécurité, de sorte que sa présence sur des émissions modernes peut être un signe de contrefaçon.


Plastique :  Timbre gadget, qui a reçu un film couche de plastique.

Pli : Feuille de papier repliée sur elle-même de manière à cacher la correspondance qui y est rédigée. Par extension, lettre ou message.
Jusqu’à la généralisation de l’enveloppe, dans la seconde partie du XIXème siècle, les lettres se présentaient le plus souvent sous la forme de pli.

Pli accordéon : Accident lors de l’impression de timbres: le papier se replie sur lui-même lors de l’impression, laissant une partie non imprimée lorsque le pli est ouvert.

Pli d'escale : Pli déposé dans la boite mobile placée à la coupée d’un paquebot lorsque celui-ci est à l’escale dans un port étranger.
Ces lettres sont affranchies avec les timbres-poste du pays dans lequel se trouve le navire mais sont oblitérées avec des cachets de la nationalité du paquebot.
A distinguer des lettres de pleine mer.

Pneumatique :  Service d’envoi rapide , ouvert au public le 1er mai 1879, des correspondances destinées à circuler dans Paris et certaines villes de banlieue, par un réseau de tubes souterrains utilisant la propulsion par air comprimé.
Ce service est supprimé à Paris dans les années 1980.

Pochette : Poche en plastique dans laquelle les timbres sont retenus dans une position donnée sur une page d’album. La pochette permet d’éviter les traces inhérentes à l’utilisation de charnière sur la surface gommée.

Pochette annuelle : Produit philatélique qui ressemble à un livre annuel, mais d’une réalisation moins élaborée, comprenant souvent la quasi-totalité des émissions annuelles de timbres-poste présentées dans des bandes en plastique transparent sur carton.


Poinçon : Pièce de métal ou de bois portant la gravure d’un timbre. Le poinçon peut être multiplié de diverses façons afin de constituer l’unité d’impression.

Pony-express : Service de courrier "rapide" à cheval mis en place en 1860/1861 pour transporter en une dizaine de jours du courrier entre Saint Joseph (Missouri) et Sacramento (Californie) à travers les Montagnes Rocheuses. Le courrier était transporté dans des petits sacs par des cavaliers individuels lancés au galop qui se relayaient. Ce service légendaire fut vite déficitaire du fait de l’installation du télégraphe.

Port-dû : Avant la réforme postale du milieu du XIXème siècle, induite par l’apparition du timbre-poste, l’immense majorité du courrier était transporté en "port dû", c’est-à-dire que c’était le destinataire qui payait le coût du transport.
Les taxes de port indiquées sur le courrier étaient donc payables à l’arrivée.
Le timbre-poste n’est que la partie visible de cette réforme profonde qui fit passer la charge du paiement des taxes de transport du courrier à l’expéditeur  ("port-paye").


Port-payé : La réforme postale du milieu du XIXème siècle, qui impliqua l’apparition du timbre-poste, a eu pour but de faire payer les taxes dues pour le transport du courrier à l’expéditeur alors que, auparavant, c’était le destinataire qui devait acquitter ces taxes ( "port dû" ).
Il fallu plusieurs décennies, et la mise en place de tarifs postaux réduits pour ceux qui expédiaient leur courrier en "port payé" pour que la réforme soit complète. Entre-temps il est resté possible d’expédier du courrier en "port dû" (sans utilisation d’un timbre-poste) ou en "port payé" (avec utilisation d’un timbre-poste).

Porte-timbre : Cadre imprimé directement sur une carte ou une enveloppe - ou imprimé sur une vignette en papier gommé, ou frappée au moyen d’un tampon - et réservant en son centre un espace libre, de la taille d’un timbre-poste d’usage courant, afin d’y coller un timbre destiné à l’affranchissement du courrier support. Le pourtour du cadre comporte un slogan ou une réclame.
Les premiers portes-timbre apparurent aux Etats Unis dans les années 1860 et en Europe dès les années 1870. Ils furent surtout utilisés au début du XXème siècle.
En France l’administration postale tenta de les interdire à cause du rabais consenti sur la vente des timbres collés sur ces dispositifs mais ils continuèrent à être confectionnés et distribués gratuitement.
En dehors des portes-timbres à visée purement commerciale, les portes-timbres ont surtout été promus par des partisans d’une idée ou d’une cause (royalistes, indépendantistes bretons, etc.). Pendant la Guerre 14-18, il en existe de nombreux à connotation patriotique.

Poste aérienne : Désigne le transport du courrier par avion, donc un délai de livraison plus rapide, pour lequel l’expéditeur peut être appelé à acquitter des droits d’affranchissement plus élevés. Un timbre spécial peut être prévu à cette fin.

Poste automobile rurale : Abréviation : PAR.
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, certaines lignes de chemins de fer secondaires sont déficitaires. Elles sont petit à petit supprimées. En 1926, l’administration postale remplace les services ferroviaires déficients par un service postal automobile réalisé à l’aide de véhicules ou d’autocars - appartenant à des sociétés privées choisies par adjudication ou, plus rarement, gérés en régie directe - aménagés pour la circonstance. Ce réseau (près de 400 circuits en 1940, 4500 communes desservies) fonctionnait en étroite collaboration avec les correspondants locaux installés dans les villes et villages qui se trouvaient sur le circuit. Ce sont ces correspondants qui recueillaient le courrier qu’ils transmettaient au chauffeur du bus - habilité à cette tâche par l’administration postale - et qui distribuaient le courrier qu’ils avaient reçu du chauffeur. Le chauffeur n’avait donc qu’un rôle de transporteur de sacs postaux, le rôle de guichetier étant tenu par le correspondant local.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale 55 circuits de PAR furent assurés par des cyclistes. Le service est supprimé en 1962.

Poste aux armées : Les armées des différents pays disposaient de services postaux spécifiques destinés à assurer le transport du courrier du front vers l’arrière et réciproquement tout en tenant compte des contraintes de mobilité et de confidentialité inhérentes aux différentes unités en opération. Dans certains pays ce service fonctionnait, selon des modalités distinctes, en temps de paix pour l’acheminement du courrier de ou vers des unités encasernées.
En France, l’organisation de la Poste aux armées a subi de nombreuses transformations au cours des siècles (et au fil des conflits qui se sont succédés aux XIXème et XXème siècles) et les multiples marques postales spécifiques qui ont été utilisées constituent un sujet d’étude philatélique foisonnant.

Poste aux lettres :  Service postal mis en place en France au fil des siècles sous l’impulsion de divers rois.
Les premiers relais de poste sont créés à partir de 1477 par Louis XI. Les routes postales sont provisoires et aboutissent aux théâtres d’opérations militaires. Les chevaucheurs ne transportent que la seule correspondance du roi.
1576 : Création d’offices de messagers royaux. Spécialisés dans le transport des sacs de procès, ils sont autorisés à prendre les lettres des particuliers. Ils concurrencent rapidement les messagers de l’université qui dominaient le commerce épistolaire depuis le XIIIème siècle.
A la fin du XVIème Apparition des premiers bureaux de poste et sans doute des premiers distributeurs.
1627 : Premier tarif des lettres. Ce tarif dit d’Alméras, du nom du contrôleur général des postes, ne concerne que quatre destinations : Bordeaux, Lyon, Toulouse, Dijon.
1632 : Édition de la première carte des routes de poste. Il existe à cette époque 623 relais.
1672 : Création de la Ferme générale des postes. Les fermiers rachètent les messageries. Avec Louvois, surintendant général des postes, des traités internationaux avec les pays frontaliers sont négociés.
Jusqu’à la création des Petites Postes, dans les principales villes, à la fin du XVIIIème siècle, le service de la Poste aux Lettres n’acheminait du courrier que de ville à ville.

Poste ferroviaire :  Bureaux de poste installés dans des wagons spéciaux ou dans des compartiments voyageurs. Ils ne sont pas ouverts au public et ils ne disposent pas de recette : les employés qui y sont affectés n’y effectuent que des opérations de tri, dans le but de raccourcir les délais d’acheminement du courrier.

En fait il y a lieu de distinguer 4 types de bureaux "ferroviaires" :

  • Les "ambulant" qui étaient des wagons spéciaux rattachés à un convoi circulant sur une ligne de chemin de fer principale.

  • Les convoyeurs qui travaillaient dans des compartiments réservés de wagons circulant sur des lignes secondaires.

  • Les bureaux de gare qui étaient des bureaux sédentaires du service ambulant.

  • Les bureaux de passe au rôle spécifique.                                                               Le courrier trié dans ces bureaux était oblitéré avec des cachets spéciaux très recherchés aujourd’hui.

Poste locale : Service postal limité à une région voire à une ville. Ces postes peuvent être privées ou officielles (ex : Zemstvos dans la Russie impériale)
Dans de nombreux pays des postes locales privées ont été autorisées pour assurer le service postal dans des zones mal desservies par la poste d’état ou pour le transport de courrier dans le périmètre d’une ville

Poste maritime : Au XVIIIème siècle, les navires constituaient le moyen le plus rapide et souvent le seul pour acheminer des marchandises entre les continents. Ainsi est née la poste maritime dont la fonction est le transport du courrier par voie de mer d’un point à un autre. A cet effet elle utilise comme moyen de transport des navires de commerce (la poste maritime n’a pas de lien avec la poste navale).
A l’époque, il était courant de trouver à bord des bateaux des agents postaux dont une des fonctions consistait à oblitérer le courrier qui leur était confié à bord ou aux escales. Les premières marques apparaissent à la fin du XVIIIème siècle sous forme linéaire. Les timbre à date, avec indication de la ligne maritime empruntée, à partir de 1830.
De 1857 et jusqu’en 1876 les timbres-poste sont annulés au moyen d’un losange de points au centre duquel est dessinée une ancre (oblitération ancre). A partir de 1876, le timbre-poste est directement oblitéré avec un timbre à date.

Poste navale :Organisation postale de la Marine Nationale (à distinguer de la poste maritime qui est civile).

Poste restante :  Service postal offrant la faculté de domicilier à un bureau de poste le courrier adressé à des particuliers.
Selon les pays et les époques la surtaxe due (la poste se fait rémunérer en rendant le service de conserver le courrier pour autrui ) est matérialisée sur le courrier par des timbres-poste ou des timbres taxe.
Normalement c’est le destinataire qui, lorsqu’il vient au guichet retirer les plis qui lui sont adressés, doit payer la taxe liée à ce service.
En France, depuis 1920, les lettres, les journaux et les paquets adressés en "poste restante" sont passibles d’une taxe spéciale perçue en plus de l’affranchissement. Cette taxe peut être acquittée de deux façons : soit par l’expéditeur (elle est alors matérialisée par des timbres-poste ), soit par le destinataire (c’est le guichetier qui appose les timbres taxe).

Pouvoir d'affranchissement : Capacité d’affranchissement donnée par la valeur faciale d’un timbre-poste neuf.
Une fois annulé ou oblitéré un timbre-poste perd tout pouvoir d’affranchissement.

PP / PF / PD (Cachets) :  A l’époque où l’essentiel du courrier était transporté en port dû, certaines correspondances l’étaient en port payé. Dans ce cas un cachet spécifique était apposé pour éviter que le destinataire ne paye une nouvelle fois le port.

Trois marques spéciales pouvaient donc être apposées. Elles sont le plus souvent encadrées et de couleur rouge :

  • La marque "PP" indiquait que le port était payé pour le trajet à l’intérieur du pays où résidait l’expéditeur.

  • La marque "PF" indiquait que le port était payé à jusqu’à la frontière.

  •  La marque "PD" indiquait que le port était payé jusqu’à destination, y compris sur la partie du trajet à l’étranger.

Premier choix : Voir choix 

Premier jour : Oblitération spéciale apposée sur un timbre lors de sa première mise en vente, en général 48 heures avant sa vente normale. Dans la philatélie moderne c’est pratiquement toujours un cachet temporaire illustré.

Préoblitérés : Ces timbres sont oblitérés d’avance pour n’être généralement vendus qu’en grande quantité à des gros utilisateurs pour des publicités diffusées en nombre. Ce sont soit des timbres ordinaires qui reçoivent à l’imprimerie la surcharge de la pré oblitération, soit des timbres spécifiques, n’existant pas en poste ordinaire.

Préphilatélie : Branche de la philatélie dont l’objet est l’étude du courrier avant l’introduction du timbre-poste (entre 1840 et 1870 selon les pays).

Prêt pour la reproduction :  Terme utilisé dans le secteur de l’imprimerie pour signifier qu’une maquette ou un texte est prêt pour l’impression.


Prêt-à-poster: Nom commercial donné par La Poste aux entiers postaux "new look" qu’elle vend aux entreprises ou aux particuliers. Il en existe divers types selon le service demandé.

Presses R.G.R.: Est une presse Rotative Grand Rendement (R.G.R.) est une presse Taille-Douce 4 couleurs qui utilise le même principe de séchage et de repérage que les presses Taille-Douce 6 couleurs (TD6).


Prix catalogue : Prix indiqué comme étant le prix de vente au détail courant d’un timbre et utilisé comme référence pour la vente des timbres sur le marché secondaire.

Programme d'émission : Liste arrêtée par l’autorité de tutelle du service des timbres-poste et prévue pour l’année ou le semestre à venir. Cette liste est souvent complétée en cours d’année par des "hors programme" (commémoratifs oubliés, événements importants survenus, etc.).

Publibel : Entiers postaux belges de type carte postale édités de 1933 à 1984, avec tirage variant de 500 à

2 000 000 d’exemplaires.
Le plus souvent ces cartes étaient éditées avec une publicité imprimée par l’Agence Belge de Publicité Postale, qui se chargeait d’imprimer le timbre et les autres mentions. L’annonceur décidait quant à lui de la zone de diffusion (soit à l’ensemble du pays, soit dans les bureaux de postes régionaux).
Les Publibels sont très appréciés des philatélistes thématiques par la richesse thématique des illustrations qui y ont été imprimées.

Purifié :  Se dit d’un pli en provenance d’une région touchée par une épidémie (peste, choléra, etc.) et qui a subi un traitement spécifique de désinfection (fumigations, vinaigre, etc.) au moyen d’une pince à purifier qui trouait le pli de manière à ce que le produit désinfectant y pénêtre. Dans d’autres cas la lettre purifiée se reconnait par des entailles réalisées dans le pli pour faire pénêtrer le produit désinfectant.
Les lettres purifiées datent généralement des XVIIIème et XIXème siècles.








Raccords : Timbres imprimés sur rotatives sur des raccords bord à bord entre des rouleaux de papier d’impression.

Rayon limitrophe : Selon les prescriptions du régime international, territoire frontalier (normalement circonscrit à 25 km d’une frontière) à l’intérieur duquel le courrier expédié depuis le territoire étranger limitrophe bénéficiait de tarifs postaux réduits (par rapport à ceux du régime international) sur les objets postaux usuels (lettres et cartes postales).

Rebut : Ensemble des objets postaux confiés à la poste et qui ne peuvent pas être ni distribués ni réexpédiés à une nouvelle adresse, ni renvoyés à l’expéditeur.
Le service des rebuts assume les dernières recherches pour éviter la destruction de ces objets puis procède à cette destruction en ultime recours.
Les courriers envoyés au service des rebuts sont marqués avec un tampon spécial "REBUtS". Normalement ces courriers y sont détruits mais certains ont échappé à la destruction et se retrouve sur le marché philatélique.

Recette principale : Bureau de poste central de plein exercice installé dans le chef-lieu d’un département et exécutant toutes les opérations postales.
Abréviation : RP.


Recommandé : Les envois recommandés sont particulièrement tracés et surveillés tout au long de leur trajet. Le destinataire doit certifier la réception de l’envoi.

Recouvrement : Service proposé par la poste destiné à assurer l’encaissement, auprès de particuliers ou d’entreprises, de sommes d’argent (les "valeurs à recouvrer") pour le compte d’un usager. Ces "valeurs" correspondent à des quittances, des factures, des traites, etc.
Une valeur à recouvrer est un document, établi sur papier timbré ou revêtu des timbres-quittances exigibles, comportant l’indication en toutes lettres de la somme à recouvrer ainsi que le nom et d’adresse du débiteur et les signatures du tireur et du débiteur.
Les différentes taxes dues pour ce service sont de deux ordres :
- Paiement du port des documents expédiés (avec recommandation d’office ).
- Paiement de frais inhérents au service (non visible sur les différents document ).
Se rajoute, le cas échéant, la taxe de non-présentation.
Les modes de calcul de ces taxes ont fortement varié dans le temps.

Recto-verso : Impression à l’endroit au recto et inversée au verso d’un même motif de timbre-poste. Il s’agit donc d’un décalque.
Cela peut se produire, pour les feuilles gommées avant impression, lorsque l’encre insuffisamment sèche adhère sur la feuille posée au-dessous. Le recto-verso peut également résulter d’un fonctionnement de la presse sans papier, entraînant l’encrage du cylindre qui, par décalque, se dépose au verso de la feuille suivante.

Re-Entry : Timbre présentant des traces d’un report mal effacé doublant certaines parties de l’image obtenue par un nouveau report.

Réémission : Réintroduction sur le marché d’un timbre-poste ayant une représentation graphique donnée, dont la vente avait été auparavant arrêtée ou interrompue. Il peut être d’une couleur ou nuance différente, ou bien sa valeur peut avoir été modifiée.

Régime : Ensemble des règles auxquelles sont soumis les envois postaux. On distingue le régime intérieur pour les envois au sein d’un même pays, le régime international pour les acheminements à l’étranger et certains régimes spéciaux.


Regommé : Le re gommage ou plus subtilement appelé la ‘repose de gomme’ décrit un timbre-poste dont la gomme a été remplacée ou auquel on a rajouté de la gomme pour améliorer son aspect. Le but étant frauduleux, cette pratique est désapprouvée par les négociants de bonne réputation. (Le re gommage est généralement utilisé dans le but frauduleux de faire disparaître une trace de charnière.)

Réimpression : Impression supplémentaire d’une émission en cours avec les mêmes couleurs et les mêmes détails. Certaines autorités émettrices marquent ces émissions d’un symbole particulier.

Réparé : Désigne soit la remise en état d’une plaque d’impression endommagée, soit l’ajout de papier ou de gomme sur un timbre ou une enveloppe abîmée pour en améliorer l’aspect. Un timbre-poste ou une enveloppe réparé subit une forte décote.



Rentrée : Indique que la plaque a été imprimée une deuxième fois. Lorsque la nouvelle impression est décalée par rapport à l’original, on peut voir sur le timbre-poste un épaississement ou un doublement de l’impression.

Réparé : Désigne soit la remise en état d’une plaque d’impression endommagée, soit l’ajout de papier ou de gomme sur un timbre-poste ou une enveloppe abîmée pour en améliorer l’aspect. Un timbre-poste ou une enveloppe réparée subisse une forte décote.


Repère : Marque imprimée généralement sur les bords de feuille et destinée à permettre soit une seconde impression en faisant coïncider les repères des deux impressions, soit de denteler.

Repiquage : Opération frauduleuse consistant à refaire partiellement ou totalement la dentelure d’un timbre originellement non dentelé.

Replaquage : Restauration d’un timbre-poste ayant subi un accident au verso (aminci). Cette réparation concerne toute la surface du timbre-poste considéré. Elle peut également permettre de remarger un timbre entamé.

Report : Opération qui consiste à :
1 Soit à décalquer l’image d’une gravure pour reproduire sur une pierre lithographique ou sur un bloc de métal.
2  Soit à reporter sur zinc, pour l’impression offset, par un procédé photographique, le texte et les clichés qui ont été préalablement imprimés ou montés sur cellophane.

Retouche : Est une modification ou réparation effectuée sur un ou plusieurs clichés de la planche d’impression afin de remédier à une usure. Cette restauration n’atteignant quasiment jamais l’état exact de l’original provoque des variétés qui sont recherchées par le spécialiste qui cherche souvent à reconstituer les planches entières (planchage) ou la chronologie des tirages d’un timbre donné.

Retour à l'envoyeur: Lorsqu’un courrier ne peut pas être distribué (pour cause d’adresse incorrecte ou pour toute autre raison comme par exemple du courrier inadmis) il est renvoyé à l’expéditeur avec un tampon "Retour à l’envoyeur".

Rétrécissement : La plupart des papiers rétrécissent de façon inégale en séchant, ce qui fait que la dimension des timbres issus d’une même impression peut varier.


Rouille : Lorsqu’ils sont stockés ou expédiés dans des endroits où le taux d’humidité est très élevé les timbres "rouillent". Cette rouille, qui se matérialise par des tâches brunâtres qui apparaissent à sa surface, est provoquée par des champignons cellulosiques microscopiques qui se développent sur tout support cellulosique, et se multiplient en consommant la cellulose de leur environnement proche pour finir par coloniser l’ensemble du timbre.
Les timbres-poste expédiés pour emploi dans les colonies à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, étaient fréquemment soumis à des conditions climatiques favorables au développement de la rouille.

Rotative : Type de presse dont au moins un des éléments est constitué par un cylindre. En règle générale, ce mot concerne les presses dont l’unité d’impression est cylindrique. Il existe des rotatives en typographie, en taille-douce, en héliogravure et en offset. L’administration des postes a utilisé l’impression rotative la première fois en 1908 pour les mandats et en 1922 pour les timbres.

Rouleaux : Terme utilisé pour décrire l’emballage de timbres auto-adhésifs, en bandes insérées dans des boîtes ou bien dans des distributeurs automatiques.

Roulettage : Méthode de séparation ou de perforation à la roulette.

 

Roulette : Ce genre de timbre est généralement délivré par les distributeurs, souvent automatiquement. La bande des timbres comportant plusieurs centaines, parfois des milliers d’unités sont embobinés sur une sorte de roulette. Ces timbres ne sont pas toujours dentelés sur les quatre cotés. Afin de pouvoir vérifier aisément le stock de la machine, tous les cinquième ou dixième timbres porte généralement un numéro au verso.

Routage : Opération de tri préalable du courrier par destination réalisée directement par l’expéditeur d’un nombre important de courrier ( courrier routé). Ce travail lui permet de bénéficier de tarifs postaux réduits.




Se tenant : Tout ensemble de timbres présentant une valeur faciale et/ou des dessins différents, ou les deux à la fois, et joints dans une feuille de timbres.

SECAP : Type de machines à affranchir fabriqués par la Société d’Etudes et de Construction d’Appareils de Précision (SECAP) et mises en service dès 1950 chez les particuliers et les entreprises.

Second choix, Voir : Choix.

Secteur postal :  Secteur d’action d’un bureau postal militaire identifié par un numéro spécifique. Le numéro de secteur postal constitue à lui seul une adresse postale. Pour des raisons de confidentialité, il est interdit de rajouter certaines mentions (numéro du bureau postal militaire de rattachement, ville ou pays de destination, désignation du corps, de l’unité ou du service rattaché).

Semi modernes : En France ce terme désigne les timbres-poste émis entre 1900 et 1940. Ils succèdent aux timbres dits "classiques".

Sérigraphie : Procédé d’impression qui utilise des pochoirs (à l’origine, des écrans de soie) interposés entre l’encre et le support. Les supports utilisés peuvent être variés et pas nécessairement plans (papier, carton, textile, métal, verre, bois, etc.). Elle autorise un fort dépôt d’encre qui garantit non seulement une couleur intense qui dure dans le temps mais également une bonne opacité. Elle est intéressante économiquement même pour de courts tirages.


Service : Timbres réservés aux besoins des grandes administrations.

Service postale automobile :  Service de ramassage du courrier dans les campagnes réalisé par automobile ou par autocar. Toutes les opérations sont possibles à l’exception des articles d’argent.
En France ce service pris le nom de Poste automobile rurale.

Signoscope Voir Filigranoscope : Le Signoscope : un moyen simple, rapide et précis pour détecter les filigranes. Il vous permettra aussi de contrôler en toute sécurité l´état de vos timbres. 

Sonnette : Terme d’imprimeur désignant une bande de papier généralement colorée, collée au verso d’une feuille pour signaler au contrôle de fabrication un raccord de bobine, un défaut du papier ou d’impression. Normalement les feuilles ainsi marquées étaient éliminées mais certaines ont échappé au contrôle et ont quand même été mises en vente. Ce qui constitue une variété de timbres-poste recherchée.

Souvenir philatélique :  Produit philatélique de prestige, proposés par La Poste depuis 2003, vendu plus spécifiquement aux philatélistes en marge d’un événement particulier. Ce souvenir peut prendre la forme d’un feuillet, sur lequel un ou quelques timbres sont imprimés, vendu protégé dans un support cartonné dont les illustrations et les commentaires font référence à l’événément.
Du fait du tirage limité de ces souvenirs et de conditions de vente ne le rendant pas accessibles à tous, ces produits peuvent être qualifiés d’émissions abusives.

Spécimen : 1-  En vertu des règlements de l’Union Postale Universelle, tout pays-membre est tenu de distribuer un exemplaire de chaque timbre-poste émis à tous les autres pays-membres par l’intermédiaire du Bureau international.
Ces timbres-poste sont souvent des "surchargés". Ils peuvent être ainsi marqués quand ils sont collés sur les registres des échantillons conservés par les imprimeurs ou bien lorsqu’ils sont distribués avant les communiqués à l’intention de la presse philatélique.
2 -  Timbres surchargés "SPECIMEN", afin de leur ôter tout pouvoir d’affranchissement, et utilisés au sein des centres d’instruction des postiers pour simuler des opérations d’oblitération sur du pseudo-courrier.
Ils ont été utilisés de 1911 à 1932 avant d’être remplacés par des "timbres fictifs"

Sperati Voir : Faux de Sperati.

Stéréotype : Méthode de production des plaques d’impression en fonte au moyen d’un moule en papier mâché ou autre matière.

Superfétatoire : Le terme qualifie quelque chose de superflu, d’ajouté inutilement, qui vient en sus.
Dans le domaine de la philatélie il est parfois employé à tort pour désigner un sur-affranchissement ("affranchissement superfétatoire").

Support de coins : Petite pochette triangulaire, en papier ou en matière plastique, utilisée pour fixer les enveloppes aux feuilles d’album par leurs coins. Ces supports ont été développés à l’origine par le secteur de la photographie pour les photos et les cartes postales illustrées.

Signature : Indication du nom du graveur, du dessinateur dans le dessin du timbre. Les signatures au verso du timbre par contre proviennent soit d’un propriétaire du timbre pour moyen de sécurité soit d’un expert philatélique. La signature de l’expert est un petit cachet apposé au verso, certifiant l’authenticité du timbre et qui engage la responsabilité de l’expert.

Spécimen : En vertu des Règlements de l’Union postale universelle, tout Pays-membre est tenu de distribuer un exemplaire de chaque timbre-poste émis à tous les autres Pays-membres par l’intermédiaire du Bureau international. Cette surcharge qui démonétise le timbre est, effectuée pour diffuser une émission dans un but publicitaire ou d’échantillon.

Sur-affranchissement : Désigne un affranchissement dont le montant est supérieur à celui qui suffirait pour acquitter les taxes dues pour l’expédition d’un courrier.
Ce sur-affranchissement peut provenir de plusieurs causes : En général il s’agit d’un affranchissement arrondi à une valeur supérieur parce qu’il était impossible de réaliser un affranchissement au montant exact avec les timbres-poste à la disposition de l’expéditeur (dans ce cas le sur-affranchissement est peu important). Il peut aussi s’agir d’une erreur dans l’interprétation des tarifs postaux.

Surcharge : Est une mention ajoutée sur un timbre imprimé pour changer la valeur ou l’affectation; elle peut être effectuée dans une presse ou, plus rarement, manuellement.

Surcharge manuscrite : Modification ou altération de la valeur faciale d’un timbre-poste par une inscription à la main.

Surcharge pour la poste aérienne :  Surtaxe exigée pour tout courrier devant être transporté par un moyen aérien (Poste aérienne).

Surcharge en continu : Surcharge sur toute la longueur ou toute la hauteur d’une feuille entière de timbres-poste, qui ne se limite pas à chaque timbre-poste distinct.

Surcharge manuscrite : Modification ou altération de la valeur faciale d’un timbre-poste par une inscription à la main.

Surtaxe : Est la valeur supplémentaire à celle de l’affranchissement. Elle est généralement versée à des œuvres d’intérêt public et ne représente en quelque sorte qu’un impôt volontaire soutiré aux philatélistes. Ces timbres servent rarement à l’affranchissement et sont essentiellement achetés par les collectionneurs. En France, son produit est versé à la Croix-Rouge.

Surtaxe aérienne :Surtaxe exigée pour tout courrier devant être transporté par un moyen aérien (Poste aérienne). 





Taillé : Désigne un timbre dont les perforations ou le bord ont été coupés.
Le même terme est utilisé pour désigner les grandes feuilles de timbres-poste coupées en feuilles plus petites aux fins d’émission (feuille de vente), un signe ou d’autres marques massicotées, ou un timbre-poste coupé pour l’adapter aux machines à rouleaux ou aux carnets. Lorsque le procédé est appliqué à la dentelure, on obtient un bord droit. 

Taille-douce : Technique issue de la gravure au burin. Une plaque d’acier reçoit par procédé photographique l’image inversée du timbre, le graveur au travers d’une loupe de forte puissance (binoculaire en général) entame l’acier avec un burin en suivant avec une grande précision les traits du dessin, il joue sur la pression de son burin pour affiner plus ou moins ses traits (pleins et déliés). Cette matrice en creux servira par pression sur une plaque d’acier moins dur à obtenir un positif (dessin en relief) qui lui-même par traitement mécanique et chimique permettra de multiplier en creux les nombreuses images du même timbre sur un cylindre d’impression. Cette technique est très prisée des amateurs de beaux timbres à la fois par la beauté des traits obtenus où l’encre est légèrement en relief et par la beauté de la technique utilisée par l’artiste graveur.

Tampon : Toute marque appliquée à un timbre-poste ou à un produit postal pour indiquer la date et le lieu de l’application et prévenir toute réutilisation à des fins postales. Le tampon n’est pas nécessairement appliqué sur le timbre ou sur son impression.

Tampon-slogan : Tampon qui porte un message sur une partie du dessin. Quand il est apposé à la machine, il est dénommé "flamme".

Tarif postal : Dans le domaine postal, tableau indiquant le montant des droits à acquitter pour un service postal rendu par la poste.
Il s’agit principalement du transport des correspondances, mais il peut aussi s’agir de tarifs de services optionnels tels que le chargement, la recommandation, la poste restante, ou de tarifs particuliers comme ceux des imprimés, etc.

Taxe double trait :  Les taxes dues par le destinataire d’un courrier, qu’elles soient manuscrites ou alors apposées par un "tampon façon manuscrite" étaient finalement eu lisibles. A partir de 1849 des cachets normalisés furent utilisés pour apposer la valeur de la taxe en centimes (et non plus en décimes). La marque ainsi apposée comportait des chiffres "double trait" parfaitement lisibles.
Ces marques furent généralisées jusqu’à l’arrivée des timbres-taxe mobiles à partir de 1859.

Taxe manuscrite :  A l’origine, les taxes dues par le destinataire d’un courrier étaient inscrites manuellement (en décimes) sur les lettres ( ce sont alors des chiffres taxe). Elles étaient écrites en gros chiffre à la plume. La forme des chiffres utilisés pour définir la taxe due finie par se standardiser afin d’être aisément reconnaissable par les facteurs destinés à récupérer cette taxe.

Taxe postale : Dans le sens le plus général ce terme désigne la somme que doit acquitter un usager pour que son courrier soit pris en charge par une administration postale et acheminé jusqu’à destination. Dans les faits ce terme a une signification plus réduite car ce terme englobe en fait 3 types de taxes distincts :

  • Les taxes dues pour l’acheminement du courrier ... qui sont acquittées par l’utilisation des timbres-poste. On oublie dans ce cas généralement qu’il s’agit d’une taxe et on parle plutôt du paiement d’un service rendu.

  • Les taxes dues pour bénéficier de services postaux supplémentaires. On parle alors plutôt dans ce cas de surtaxes.

  • Les taxes de pénalités dues pour affranchissement insuffisant, pour non-affranchissement, ou pour d’autres raisons. C’est ce dernier cas qui aujourd’hui est englobé sous le terme de "taxe postale et les taxes qui en résultent - qui s’appuient sur des tarifs particuliers - sont matérialisées par des marques postales spécifiques ou par l’utilisation de timbres taxe.

Taxe simple : Taxe perçue auprès d’un destinataire et égale à celle qui aurait dû être payée par l’expéditeur.
Cette taxe est due quand l’expéditeur est une administration officielle qui est autorisée à expédier son courrier en "port dû" et dans certains cas légaux particuliers.
Cette taxe a été initiée par une loi du 29 mars 1889.

Taxe tampon : A l’origine, les taxes dues par le destinataire d’un courrier étaient inscrites manuellement sur les lettres (taxes manuscrites). A partir du 2 juin 1831, il fut possible de réaliser des tampons reprenant la forme des chiffres "normalisés" utilisés jusqu’alors. On parle alors de "taxes tampon façon manuscrites".

Télégramme :  Désigne un message envoyé par télégraphie ou par tube pneumatique.
Pour les télégrammes transmis par moyens télégraphiques, le préposé reconstituait à l’arrivée le message émis sur un formulaire qui était ensuite transmis au destinataire dans les plus brefs délais. Les télégrammes bénéficiaient de tarifs postaux spécifiques - variables selon le procédé de transmission utilisé. A la fin du XIXème siècle il y a eu des timbres-télégrammes, des entiers postaux et des cachets oblitérants spécifiques.

Télégraphie :  Système de communication destiné à transmettre des messages, appelés télégrammes, d’un point à un autre sur de grandes distances, à l’aide de codes pour une transmission rapide et fiable. La transmission peut être réalisée par des moyens optiques, filaires ou par radio.
Après avoir connu un grand succès jusqu’au milieu du XXème ce procédé de transmission est tombé peu à peu en désuétude.


Tenant à normal : Deux timbres se tenant.

Tête-Bêche : Deux timbres se tenant, dont l’un est à l’envers et l’autre à l’endroit. Horizontale ou verticale.

Thématique : Relatif à un thème. Le Transport, la faune, la flore etc..

Thermoplastique : Forme d’impression similaire à la lithographie. Appelée aussi Thermographie.


Timbre : A l’origine un timbre est une marque imprimée sur le papier dont la loi oblige à se servir pour certaines écritures ou pour certaines impressions. Par extension c’est aussi l’instrument qui sert à imprimer cette marque. Dans ces deux sens, et avec quelques réserves, le timbre est synonyme de cachet.
Pendant la période préphilatélique des timbres étaient apposés sur les différents plis transportés pour matérialiser les taxes perçues ou à percevoir auprès du destinataire. On parlait alors de "timbres postaux". Lorsque les timbres-poste ont été inventés c’est sous la forme de vignettes mobiles pouvant être collées sur un pli et remplaçant dans leur fonction ces marques en ayant un pouvoir d’affranchissement, d’où leur nom complet de "timbre-postaux mobiles".
Aujourd’hui, le mot timbre désigne avant tout, dans les domaines postal et philatélique, tout timbre mobile de quelque nature qu’il soit qui sert à affranchir un objet postal (timbre-poste) ou à matérialiser une taxe additionnelle (timbre taxe). Mais la signification première, synonyme de cachet, est encore utilisée par des puristes ce qui peut amener à des confusions ( comme "apposer un timbre sur un timbre-poste ???".

Timbre à date : Tampon rond apposé à la main ou à la machine, permettant soit d’oblitérer un timbre avec la date et le lieu le plus proche de celui du dépôt, soit d’indiquer la date et lieu d’arrivée d’une lettre ou d’un colis dans un bureau de poste. Le timbre à date peut comporter une ou 2 étoiles et d’autres mentions permettant d’identifier la catégorie du courrier. La mention PP veut dire Port Payé, il s’agit généralement de courriers publicitaires ou d’imprimés (Publipostage), payés directement au bureau de dépôt, c’est la raison pour laquelle il n’y a pas de timbre (voir préoblitéré). Sur une lettre si le timbre à date comporte une étoile cela signifie que la lettre à été déposée après l’HLD (heure limite de dépôt).

Timbre à date d'arrivée : Oblitération ou tampon apposé à la main au verso d’un produit postal pour indiquer la date de sa réception par un centre d’échange ou un bureau de poste donné.


Timbre à imprimer : Service proposé par La Poste via Internet qui permet d’imprimer à son domicile des timbres utilisables ensuite sur le courrier.
C’est le client qui, de chez lui et sur son ordinateur, choisit la figurine qui sera imprimée sur son timbre (parmi un panel de figurines proposées). Une fois cela fait il passe commande de la quantité de timbres qu’il souhaite imprimer. Il reçoit ensuite une image des timbres qu’il peut imprimer chez lui.
Ces timbres personnalisés sont munis chacun d’un QR code afin d’éviter qu’ils soient réimprimés en vue d’être réutilisés.

Timbre à validité permanente :  Timbre-poste d’usage courant sans valeur faciale et émis pour certains types de courrier. Ils gardent leur validité même si les tarifs postaux changent. Appelé "TVP" par les philatélistes.
Ils sont émis en France par La Poste depuis 1993 (mais certains timbres "FM" émis dans les années 1940, eux-aussi sans valeur faciale, peuvent être considérés comme des précurseurs de ce dispositif).


Timbre-poste : Vignette émise par une administration postale et ayant pouvoir d’affranchir le courrier. Le premier timbre-poste du monde fut émis en Angleterre le 6 mai 1840 (One penny black), le premier timbre français fut émis le 1er janvier 1849 (Cérès 20 c noir).


Timbres de bienfaisance : Timbres dont l’objet principal est de nature postale, mais dont la valeur est majorée au profit d’œuvres de bienfaisance. L’acquéreur paie donc une somme supplémentaire qui vient s’ajouter au tarif postal normal.

Timbre commémoratif : Inscrit au programme philatélique officiel, il rend hommage aux personnalités françaises ou étrangères, commémore les grands évènements et célèbre le patrimoine national et mondial. La Poste annonce et garantit le tirage, les dates de mise en vente et de retrait de ces timbres gommés, dentelés, avec une valeur faciale.

Timbres coupé : Fragment de timbre sur lettres entières, utilisé pour la moitié ou le quart de la valeur d’affranchissement du timbre complet.

Timbre de franchise militaire (timbre de) : Timbre-poste émis par l’administration postale pour matérialiser la franchise postale accordée aux militaires (en totalité ou certaines catégories) pour l’expédition de lettres du premier échelon de poids et des cartes postales en nombre illimité ou non.
En France des timbres de franchise militaire ont été émis après que la loi du 29.12.1900 ait été promulguée. Ils sont distribués au nombre de 2 par mois aux sous-officiers, officiers-mariniers, militaires du rang et matelots, pour qu’ils puissent affranchir deux lettres simples par mois. Les éventuelles surtaxes (recommandation, surtaxe aérienne, etc.) restent dues.
Jusqu’en 1946 il s’agit de timbres d’usage courant surchargés "F.M." ; après cette date il s’agit de timbres spéciaux sans valeur faciale. La même année ces timbres ne sont plus distribués qu’aux appelés et aux engagés non sous-officiers. A partir de 1952 le quota est porté de 2 à 8 timbres par mois. Ces timbres ne sont plus distribués à partir du 1.07.1972 (et perdent leur utilisation le 31.12.1972.


Timbre de grève :Timbre émis par des organismes privés lors des périodes de grèves de longue durée des services postaux. Dans ce domaine beaucoup de timbres sont purement fantaisistes car étant fabriqués pour des raisons pseudo-philatéliques.

Timbre de journal : Timbre-poste spécial émis spécifiquement pour l’affranchissement des journaux.
On en trouve aujourd’hui des neufs ou recouverts d’une oblitération typographique.
En France ils n’ont été émis qu’entre 1868 et 1869 (ensuite de simples timbres d’usage courant aux valeurs faciales appropriées ont été utilisés.
D’autres pays, comme l’Autriche, ont utilisé plus longtemps ce type de timbre. 

Timbre de radiodiffusion : De 1935 à 1937, trois années de suite, le ministère des P.T.T. a émis des timbres matérialisant la taxe mise à la charge des possesseurs d’appareil de radiodiffusion. Il s’agit donc d’un timbre fiscal même s’il est catalogué dans les catalogues de timbres-poste.


Timbres d’usage courant : Il s’agit de timbres mis en vente pour une durée indéterminée et dont l’impression se fait au fur et à mesure des besoins.

Timbre de service : Timbres avec lesquels sont affranchies les correspondances des fonctionnaires admises en franchise (ex. Unesco, Conseil de l’Europe).

Timbre sur bois: Imprimés sur du bois.

Timbre Taxe : Vignette ou timbre apposé par les services postaux en cas d’insuffisance d’affranchissement. Son montant est acquitté par le destinataire de l’envoi.

Timbre téléphone: Le premier timbre-téléphone voit l'arrivé en 1880 avec l'apparition du téléphone en 1879. Il succède donc au timbre-télégraphe qui lui était né en 1868.Il s'agit du premier mode de payement des communications téléphoniques. Dans un premier temps le timbre-téléphone se déclinera en version typographique avec un talon. A partir de 1885, il se transformera en véritable timbre appelé "bulletin de conversation" avant de devenir en 1897 un "bulletin de communication"

Timbre de vœux : Timbre-poste spécial imprimé pour l’envoi de vœux (Noël, Jour de l’An, Saint Valentin, anniversaires, etc.), souvent vendus à un prix réduit.

Timbre d'occupation : Timbre-poste émis pour servir à la population d’un territoire occupé par une puissance étrangère hors de ses frontières. 

Timbre d'usage courant :  Timbre-poste émis spécialement à des fins postales ordinaires et mis en vente sur une période de trois à cinq ans en moyenne, par opposition au timbre-poste commémoratif et aux "valeurs complémentaires".

Timbre en port dû :  Timbre émis pour le règlement des droits de port non acquittés applicables à un article qui a été remis au service du courrier.

Timbre erroné :  Timbre-poste sur le dessin duquel une erreur dans l’illustration a été commise : une main dessinée avec six doigts, un animal mal identifié, une faute d’orthographe, etc.
Dans certains cas le timbre est retiré de la circulation, dans d’autres un timbre "corrigé" est émis.

Timbre fiscal :  Timbre utilisé pour la collecte des droits de timbre, droits de douanes ou autres droits, redevances ou taxes à des fins non postales, par opposition aux timbres-poste.

Timbre local : Timbre poste émis à des fins d’utilisation dans une zone géographique bien déterminée.
Généralement ces timbres ne sont pas émis par une autorité postale.

Timbre ministériel : Timbre émis pour l’usage exclusif d’un ministère ou d’une division d’une institution gouvernementale, et comportant une inscription qui les identifie comme tels.


Timbre monnaie : Un timbre-monnaie est un timbre-poste utilisé comme monnaie de nécessité, c’est-à-dire pour le paiement de biens et services autres que l’affranchissement postal, quand la petite monnaie officielle vient à manquer. Il s’agit en général de timbres-poste qui sont enchâssés dans un étui protecteur et qui peuvent être utilisés, en remplacement de la menue monnaie, dans différentes transactions.
Plusieurs types de timbres-monnaie existent selon qu’ils sont présentés en pochettes, en carnets, sur carton ou en capsules. Ces derniers sont les plus répandus, probablement parce que les autres ont été quasi-systématiquement utilisés pour affranchir du courrier.
Tous les timbres-monnaie ont été émis par des sociétés privées - souvent à des fins publicitaires - mais ont été largement utilisés par la population durant les périodes de manque de numéraire.
En France les timbres-monnaies furent utilisés de 1920 à 1924, période de pénurie de matériaux après la Première Guerre Mondiale. Ils ne furent jamais reconnus ni par le Trésor public, ni par La Poste, et ils furent mis en circulation à l’instigation de firmes privées comme moyen publicitaire en même temps que comme monnaie de substitution afin de remplacer les pièces divisionnaires disparues ou thésaurisées. 

Timbre occultant : Se dit d’un timbre commémoratif qui est émis pendant une courte période et qui a une valeur faciale égale à celle d’un timbre d’usage courant qui n’est alors plus proposé à la vente pendant cette période (il est occulté).

Timbre personnalisé : Nouveau service proposé par La Poste, et par d’autres administrations postales, permettant à un usager de créer ou d’imprimer ses propres timbres.
L’usager peut soit proposer lui-même la figurine du timbre à créer ( "MonTimbreAMoi" ) soit choisir parmi un panel de figurines celle qu’il fera imprimer sur ses timbres (timbres à imprimer).
En France les timbres personnalisés sont tous des timbres à validité permanente.

Timbre provisoire : Timbre-poste mis en vente ou utilisé durant les périodes de pénurie ou lors de changements politiques.


Timbre-poste : Vignette émise par une administration postale et ayant pouvoir d’affranchir le courrier. Le premier timbre-poste du monde fut émis en Angleterre le 6 mai 1840 (le One Penny Black), le premier timbre-poste français fut émis le 1er janvier 1849 (le Cérès 20c noir).

Timbre poste autocollant :  Timbre-poste dont le verso est enduit d’une matière qui n’a pas besoin d’être humectée pour adhérer à un pli.

Timbre-poste semi-officiel : Emission postale non officielle dont l’usage par les autorités postales n’a pas été contesté.

 Timbre-taxe : Timbres émis pour la collecte des taxes postales sur les objets postaux non ou insuffisamment affranchis.

Timbre-taxe de guerre :  Timbre poste comportant une surcharge afin de contribuer financièrement à l’effort de guerre.

Timbre-télégraphe : Terme employé pour désigner les timbres utilisés pour le règlement à l’avance des transmissions par télégraphie ou télégramme.


Timbres à date événementiels : Nouvelle classe philatélique basée sur la collection de documents postaux qui comportent des timbres à date événementiels le plus souvent illustrés, y compris les cachets commémoratifs) et les cachets "Premiers Jours", de tous pays et sur tous supports.

Timbres à date sans fin : Empreintes mécaniques qui apparaissent en 1907. Elles se composent d’un timbre à date et de lignes droites, ondulées ou obliques. Le nombre, la longueur et l’épaisseur des lignes sont variables. Timbre à date et lignes peuvent se répéter sur l’enveloppe.
Ces empreintes sont réalisées par diverses machines dont les machines KRAG, de 1907 à 1950.

Timbres de la libération :  Dénominatif qui désigne les nombreuses émissions de timbres-poste surchargés émises plus ou moins officiellement lors de la libération de la France, entre 1944 et 1945. La plupart de ces émissions n’a eu qu’une diffusion locale et peu ont été réellement utilisées comme moyen d’affranchissement du courrier (il y a eu beaucoup de "tolérances"). Certaines ont eu une diffusion régionale.
Une ordonnance publiée le 19 octobre 1945 ordonna l’arrêt de ces émissions.
Certaines de celles-ci ont été a posteriori authentifiées par le ministère des Postes.

Timbres de service des organismes internationaux : Timbres de service émis par les postes des pays où siègent des organismes internationaux. Ces timbres servent à affranchir le courrier de ces organisations, uniquement s’il est posté au siège de l’organisme. Les organismes internationaux qui ont suscités l’émission de tels timbres sont :

  • La Société des Nations (1922 - 1947 - timbres suisses surchargés "Société des Nations" ). Le Bureau International du Travail (1923 - 1951 - timbres suisses surchargés). La Cour internationale de Justice de La Haye (1934-..., rattaché à l’ONU). Le Bureau international d’éducation (1944-1960, rattaché à l’Unesco), timbres suisses surchargés ).

  • L’administration postale des Nations Unies avec ces trois sièges permanents émetteurs de timbres (New York, depuis 1951, en dollar des États-Unis; Genève, depuis 1969, en franc suisse; Vienne, depuis 1979, en shilling autrichien puis en euro).

  • L’Unesco, siège à Paris, timbre de service fabriqués par La Poste française depuis 1960.

  • L’Union internationale des télécommunications, siège à Genève, timbres de service fabriqués par la Poste suisse.

  • L’Union Postale Universelle, siège à Berne, timbres de service fabriqués par la poste suisse.

  • Le Comité International Olympique, siège à Lausanne, timbres de service émis par la poste suisse.

  • Le Conseil de l’Europe, siège à Strasbourg, timbres de service fabriqués par La Poste française.

Le timbre d’écriture : c’est le beau timbre, non inscrit au programme philatélique officiel, destiné à l’affranchissement des courriers. Les carnets de timbres autocollants ou timbres gommés avec indication d’usage en lieu et place de la valeur faciale sont souvent des créations originales en terme de technique d’impression, de formats, de lignes créatives.

MonTimbreAMoi (devenu Mon souvenir à moi) : ce sont les timbres personnalisés, non-inscrits au programme philatélique officiel, qui permettent à chacun de créer son propre timbre à valeur d’affranchissement. Le timbre "personnalisé" n’appartient qu’à l’entreprise ou au particulier qui le commande, c’est le créateur qui décide du visuel, du tirage et de la diffusion, en respectant les règles édictées par La Poste. Dans ce cadre, La Poste peut elle aussi créer ses propres timbres personnalisés.

Timbres fantaisie :  Vignettes ou séries de vignettes confectionnées par des agences, des négociants ou des personnes privées qui leur donnent toutes les apparences de timbres-poste et qu’ils attribuent illégalement à un pays (souvent ce pays n’existe même pas). Les figurines sont belles et peuvent tenter plus d’un collectionneur thématique mais, bien sûr, ces produits n’ont aucune valeur philatélique.

Timbres fictifs :  Simili-timbres ayant les dimensions et les couleurs des timbres-poste en cours au moment de leur réalisation. Chaque vignette est réduit à un cadre de couleur à l’intérieur duquel se trouve un chiffre représentant une valeur et la mention "SANS VALEUR" en-dessous.
Ces vignettes ont été utilisées au sein des centres d’instruction des postiers pour qu’ils puissent s’entrainer aux différentes opérations d’oblitération sur du pseudo-courrier.
Certains fictifs sont surchargés pour simuler ce cas d’affranchissement. D’autres sont libellés en "Francs CFA". Il existe aussi des simili-timbres taxe.
Les "fictifs" succèdent aux timbres surchargés "Spécimen" utilisés dans les mêmes conditions jusqu’en 1932. Ils ont été utilisés jusqu’en 1991.

Timbres-poste en rouleau : Timbres-poste émis sous forme de rouleau pour être vendus dans les distributeurs automatiques, mais qui sont disponibles aujourd’hui dans les guichets. Ces timbres-poste peuvent ne pas être dentelés des deux côtés.

Tirage : En philatélie, le mot désigne la quantité de timbres qui ont été imprimés. La date de tirage correspond donc à celle de l’impression des timbres.

Tirage à plat : Type d’impression où les feuilles de timbres sont imprimées une par une sur une machine à pression.
Ce procédé d’impression, utilisé pour confectionner les premiers timbres, a été remplacé, à partir des années 1920, par le mécanisme d’impression sur rotative qui permet de plus grands rendements. On parle aussi d’impression à plat.
Avec ce dispositif le processus d’impression est le suivant : le papier vierge est disposé à plat, en rame. Il est imprimé, feuille à feuille, avec réglage des marges à la main. Puis il est encollé sur une autre machine et enfin la feuille d’impression est coupée au massicot avant d’être perforée par une machine spécifique nécessitant une intervention manuelle. Les feuilles sont ensuite comptées et vérifiées.
Si un timbre comporte deux ou plusieurs couleurs il doit passer sur la presse à impression autant de fois qu’il y a de couleurs à imprimer, ce qui peut être à l’origine de décalages des différentes couleurs. Après la généralisation du procédé d’impression par rotative, le procédé de tirage à plat a continué à être utilisé pour la confection de produits de prestige.

Traditionnelle  : Etude "traditionnelle" des timbres-poste sous toutes leurs formes possibles et de leurs conditions de fabrication.
Ce type d’étude constitue le noyau primitif de la philatélie et en constitue encore aujourd’hui une des branches majeures, la plus prestigieuse.
Lorsqu’un collectionneur se spécialise sur une émission en particulier on dit qu’il réalise une monographie.
La philatélie traditionnelle constitue bien entendu une classe de compétition à part entière même si elle est susvisée aujourd’hui en classe "traditionnelle" proprement dite et en classe "traditionnelle moderne", pour les collections portant sur des timbres émis après 1960.

Transfert froissé :  Aspect détérioré d’un timbre-poste suite au froissement du cliché lors de son montage.

Trésor et poste :  En France, au début du XIXème siècle, la Poste aux Armées était organisée hiérarchiquement et composée de plusieurs entités de types différents. Ces entités étaient composées par du personnel militaire spécialisé qui était en même temps chargé du service de la Trésorerie aux Armées d’où l’appellation "Trésor et Postes" que l’on retrouve sur les timbres à date et administratifs que l’on retrouve sur le courrier qui a été traité par la Poste aux armées.

Trouvé à la boite : La marque postale "Trouvé à la boite" est apposée sur les objets qui sont déposés dans une boite alors qu’ils auraient du être déposé au guichet.
Cette marque existe depuis 1847 et est encore utilisée de nos jours. Il existe une grande variété de marques "trouvée à la boite".

Triptyque : Bande de trois timbres présentant chacun un dessin différent, mais qui, ensemble, forment une seule illustration

Truqué : Un timbre truqué est manipulé par un faussaire pour augmenter sa valeur. Il existe plusieurs genres de truquage, truquage de couleur – transforme un timbre chimiquement en une couleur qui vaut plus cher et le truquage par grattage – transforme un timbre oblitéré en un timbre neuf. Un timbre de faible valeur peut être également transformé en un timbre rare en grattant une partie de l’image pour la redessiner.

Type : Terme utilisé par les collectionneurs pour désigner des timbres-poste issus du même poinçon original mais qui diffèrent par des détails dus à des modifications lors de leurs impressions.
En toute rigueur un type correspond à un poinçon. Si, pour diverses raisons, les différents tirages d’un timbre ont été réalisés avec plusieurs poinçons il en résulte autant de types qu’il y a de poinçons utilisés (quelles que soient les précautions prises il y a toujours de subtiles différences entre les poinçons). A contrario, un même poinçon ne peut pas générer deux ou plusieurs types.
Par contre si le poinçon est repris ou si un nouveau poinçon est réalisé à partir du poinçon original, cela génère des types différents.
Par exemple, en France, la genèse difficile du timbre "La Rochelle", émis à partir de 1929, est à l’origine de la multiplication de ses types.

Typographie : Dans ce mode d’impression, les saillies de la gravure impriment la couleur et les creux donnent le blanc. La typographie permet l’impression de grandes surfaces unies. 



Union générale des Postes (UGP) Voir UPU : Désignation donnée par le Traité de Berne du 9 octobre l874 au territoire postal que constituait l’ensemble des pays signataires pour l’échange réciproque des correspondances entre leurs bureaux de poste (l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Egypte, l’Espagne, les Etats-Unis d’Amérique, la France, la Grande Bretagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Suède, la Suisse et la Turquie).
Les correspondances échangées entre les Etats membres étaient soumises à un régime uniforme.


Union postale universelle UPU : L 'Union postale universelle  est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies. Son but est de favoriser le bon développement et la coopération des différents systèmes postaux du monde. D'abord nommée Union générale des postes, elle est la première organisation internationale ayant eu pour but de standardiser les différents systèmes postaux des pays y adhérant. Elle fut créée le , lors de la Conférence internationale de la poste de Berne, la capitale de la Suisse. Avec l'augmentation importante du nombre de ses membres, elle fut rebaptisée l'Union postale universelle en 1878.Le siège de l'UPU se trouve toujours à Berne. Sa langue officielle est le français ; l'anglais a été ajouté en 1994 comme langue de travail. L'organisation internationale compte aujourd'hui 192 États membres. 

Utilisé : Timbre qui a été oblitéré par l’autorité postale.

Utilisé fiscalement : Timbre-poste utilisé à des fins fiscales.


 



Vaguemestre : Personne étrangère à l’administration des Postes, qualifiée pour effectuer les opérations postales au profit des membres de la collectivité qu’il dessert (armée, hôpital, prison, établissement d’enseignement).

Valeur bloquée :Timbre-poste, faisant partie d’une série, dont le tirage a été volontairement limité afin de donner artificiellement de la valeur à la série du fait que cette valeur est plus difficile à trouver que les autres timbres.
De ce fait il s’apparente çà une émission abusive.
L’ex-Allemagne de l’Est - et plus généralement les pays de l’ex-bloc soviétique, a largement utilisé ce stratagème pour donner de la valeur aux innombrables séries de timbres qui ont été émis dans ce pays dans les années 1960/1990.

Valeur complémentaire : Timbre-poste dont la valeur faciale ne correspond pas à un tarif postal précis.
Les valeurs complémentaires ont souvent des valeurs faciales élevées et sont destinées à constituer des affranchissements composés destinés à acquitter des ports totaux élevés dus à l’obtention de services postaux particuliers onéreux (valeurs déclarées, surtaxes aériennes, ...)


Valeur déclarée : Service postal créé le 6 juillet 1859 qui n’est en fait qu’une subdivision du service de chargement (d’où l’utilisation du cachet "CHARGÉ" rouge puis noir). Il est spécialement destiné à l’expédition de valeurs numéraires.
Comme pour le chargement, le port dû est calculé sur la base du tarif d’un courrier recommandé auquel il faut rajouter une assurance proportionnelle à la somme transportée.
Le service subsiste encore de nos jours même si la généralisation des chèques voire des paiements informatisés ont fortement réduit son utilisation.
Normalement, tout transfert de billets de banque par courrier devrait être réalisé en "valeur déclarée", mais les tarifs exigés, du fait de la taxe minimale, sont prohibitifs pour les petites sommes.

Valeur faciale : Valeur monétaire ou nominale inscrite sur le timbre et valable pour l’affranchissement à concurrence du montant indiqué.

Validité : Période pendant laquelle le timbre-poste a pouvoir d’affranchissement. Quasiment la totalité des timbres de France depuis l’origine ont cours (sauf période Pétain).

Variété : À ne pas confondre avec erreurs. Appellation des timbres qui ne sont pas conformes au modèle défini. Il peut s’agir d’accidents d’impression, de dentelure, ou d’encrage.

Vente à prix net : Vente sur catalogue avec mise à prix fixe, les objets ainsi proposés sont vendus au premier acheteur; les ventes à prix nets se pratiquent très couramment en philatélie ainsi qu’en numismatique.

Vente sur offres : Vente par correspondance, sur catalogue, hors de la présence du public, au plus fort enchérisseur et sans surenchère sur enchère connue. Ce type de vente est très répandu en philatélie.

Vérification des feuilles : A l’issue du travail d’impression des feuilles de timbres (impression à plat ou sur rotative) les feuilles d’impression sont massicotées pour constituer les feuilles de vente. Elles sont ensuite contrôlées de manière à éliminer tous les timbres défectueux (susceptibles de devenir des variétés s’ils sont mis en vente) et comptées.

 

Vignette : Terme souvent utilisé pour désigner des morceaux de papier, avec ou sans perforations, qui ressemblent à des timbres, mais qui n’en sont pas. Peut aussi désigner la partie d’une feuille de timbres réservée à la promotion ou à la publicité qui n’a aucune valeur postale ni monétaire, mais qui forme une partie de la feuille des timbres. 

Vignette d'affranchissement :  Toute vignette, en général autocollante, qui comporte l’empreinte d’une machine à affranchir et pouvant ensuite être apposée, en tant que moyen d’affranchissement, sur du courrier.

Vignette de guichet : A partir de 1957 les bureaux de poste furent équipés de machine à affranchir imprimant des vignettes d’affranchissement spécifiques.

Vignette de poste aérienne : Vignette imprimée, qui ressemble à un timbre, utilisée pour signifier que l’expéditeur a payé le tarif applicable à la poste aérienne et que l’objet postal doit donc être transporté par voie aérienne, et non par voie de surface.

Vignette expérimentale :  Vignettes imprimées pendant de nombreuses années, sous différentes couleurs et différents formats, pour tester les différents machines d’impression.
En France le type le plus connu de ces vignettes est le type "Palissy".

Vignette LISA : (Libre Service Affranchissement) : Service de délivrance automatisé de vignettes d’affranchissement mis en place depuis 1981.

Les automates distributeurs ( Borne LISA ) sont des machines à affranchir qui permettent l’achat de vignettes d’affranchissement d’un montant varié fonction du poids et de la destination des envois.
Les "vignettes LISA" peuvent être d’un type standardisé ou alors être illustrées.

Vignettes publicitaires : Ou bande publicitaire. Etiquettes ressemblant à des timbres, attachées par leur dentelure à un timbre-poste et sur laquelle une publicité est imprimée.







  Xylographie : Impression faite au moyen de gravures sur bois.








Zemstvos : Timbres locaux de l’ancienne Russie tsariste utilisés par les postes locales officielles qui acheminaient le courrier de et vers les localités qui ne possédaient pas de bureau de poste impériaux


Zeppelin : Sous-catégorie de l’aérophilatélie qui s’intéresse plus particulièrement aux vols réalisés par les dirigeables Zeppelin entre 1920 et 1938 et au courrier qui a été transporté lors des vols commerciaux ou de prestige réalisés pendant cette période.




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